Anagramme : vous prenez les lettres d’un mot, pourquoi pas d’une courte phrase, vous les agitez, vous recomposez et vous obtenez un autre mot, une nouvelle phrase. Vous vous dites, divertissant une fois ou deux et puis un peu vain ; pas du tout : renversant.
Ils s’y sont mis à deux, un physicien et un jazzman, pour modifier les pôles de la musique des sphères. Vous y apprendrez que La vérité est relative, que, pour Albert Einstein, rien n’est établi. Mais encore, qu’il faut parfois réfléchir à des formules qu’on dit toutes faites et qui nous habitent : Être ou ne pas être, voilà la question, mais après tout ; Oui, et la poser n’est que vanité orale.
Un tout petit format, à peine plus d’une centaine de pages, que vous ouvrez où vous voulez, quand vous voulez, une lecture d’une ou deux minutes si vous n’en voulez pas plus et qui, à chaque fois, vous laisse soit interdit, soit vous procure le sourire pour quelques heures.
Et puis, vous finissez par vous dire : c’est quoi cette histoire de l’arbitraire du signe linguistique ? Les mots sont habités par un destin !
Il faut encore noter que l’ouvrage est publié par Les éditions Flammarion, à savoir : L’arôme des mots à l’infini.
Christian Capelle
Juin 2012
