Conseillé comme lecture complémentaire par le Routard, avant un voyage en Italie du Sud, en 2007. Ça démarre par un cheminement sur une piste rocailleuse, au milieu de collines écrasées par le soleil. Et cela devient très vite une saga, tantôt poignante, tantôt sympathique, parfois fantastique, narrant la vie et la mort, les valeurs simples, mais sûres des gens qui n’ont rien, ou presque, sauf le soleil et ce qu’il peut nous donner. L’occasion de se poser les mêmes questions. De se rendre compte, comme les Scorta, que les meilleurs moments de son existence, on les doit aux autres, on les a presque toujours passés autour d’une table, en toute convivialité, qui que l’on soit, ou que l’on croit être… Et qu’il ne faut pas oublier le temps qui file, qui impose de transmettre ses valeurs.
Comme Gaudé, j’ai été touché par l’Italie, ses paysages, ces gens sans complication, qui partagent tout, à commencer par le repas... Je l’ai souvent relu, et donné à beaucoup de mes amis et amies, et personne ne s’est plaint.
P.-S. La table et l’Italie, encore deux de mes passions, pour lesquelles j’ai également accumulé une impressionnante bibliothèque, mais cela est aussi une autre histoire…
Christian Michel
Juin 2012