Robert Vivier

 

Robert-Vivier

Robert Vivier est né à Chênée en 1894. Il débute en 1911 des études de langues et littératures romanes, se met à écrire très tôt et publie son premier recueil de poèmes en 1913. Après la guerre, Vivier termine ses études. Il est d'abord enseignant, puis fonctionnaire. En 1921, il décroche une bourse qui lui permet de partir à Paris, pour mener à bien une thèse de doctorat sur Charles Baudelaire. En 1929, il devient, à l'Université de Liège, professeur de littératures française et italienne.

Poète du mystère quotidien, Robert Vivier parle de la nostalgie de l'enfance, de l'amitié, de l'oubli, de la fuite du temps et de la mort. Il pratique volontiers le vers blanc et sa poésie fait quelquefois écho à celle des unanimistes français. Romancier, il dit avec nuances les choses simples de la vie. Dans Folle qui s'ennuie, Robert Vivier dépeint l'existence d'une femme de banlieue un moment égaré par ses rêves. Il a été aussi conteur et chroniqueur moraliste. Il a écrit plusieurs essais : De l'originalité de Baudelaire, Lire Supervielle. En 1950, il succède à Maurice Maeterlinck à l'Académie royale de Belgique. Enfin, il enseignera trois ans durant à la Sorbonne comme professeur invité. En 1978, il a reçu le prix de poésie Albert Mockel. Il décède en 1989, à l'âge de 95 ans. Robert Vivier aura publié, outre ses travaux universitaires, 18 recueils de poèmes, des romans, des souvenirs de guerre, des contes pour enfants, des essais, des recueils d'articles et des traductions.

Karel Logist

 

 

Trottoirs quelconques.
Tu vas toujours...
La vie est longue
Plus que le jour.

Veux-tu la paix
Veux-tu la vie ?
De quelle envie
Es-tu trompé ?

Ce que tu suis
N'est plus la foule :
Un peu de bruit,
De l'eau qui coule.

Des mots anciens
Nul ne subsiste
Et la nuit triste
Ne connaît rien.

Robert-Vivier---Chronos-rêve
Robert-Vivier---Déchirures

 Robert-Vivier---Poèmes-choisis

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