Louis Boumal, né à Liège, le 11 mai 1890. Docteur en philosophie et lettres. Professeur de rhétorique à l'athénée de Bouillon. Mobilisé le 27 juillet 1914. Officier auxiliaire d'infanterie. Mort de la grippe espagnole à Bruges, le 29 ou le 30 octobre 1918 (selon les sources). Durant l'entre-deux-guerres, sa figure de poète-combattant mort pour la Patrie fut entretenue par Marcel Paquot et Lucien Christophe, qui publièrent ses Œuvres en 1939.
Sa poésie est à la fois post-symboliste et élégiaque. De son œuvre publiée, signalons le long poème La Repentance Tristan (1913), où il situe la légende de Tristan et Yseult à Angleur, sur les bords de l'Ourthe. Mais on retiendra le recueil posthume Le Jardin sans soleil (1919). Ces poèmes écrits au front, de 1915 à 1917, où « tout a un accent si poignant, si humain » (L. Christophe), sont « moins des poèmes de guerre que des poèmes d'exil » (L.C.). La guerre n'est pas décrite, mais à peine suggérée comme décor hivernal de « la solitude et l'abandon dont on souffre comme du froid et d'une morsure » (L.B.).
Gérald Purnelle
J'écoute passer l'heure et la brume glisser
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