
Après le semi-échec de son deuxième livre, elle entreprend de brillantes études en Romanes : elle sera diplômée avec un mémoire consacré à « Nathalie Barney : le mythe de la littérature lesbienne », aura été élève-moniteur, puis lectrice de français en Pologne avant de, notamment, faire ses armes de journaliste pour C4. Elle se cherchera ensuite dans la construction très travaillée de son roman suivant, Le désir demeuré (Ancrages, 2001, rééd. Le somnambule équivoque, 2006), et dans l'étonnant et dérangeant Portrait nu (Le Cercle, 2005), puissant roman érotique dont le caractère troublant, et l'écriture fulgurante et comme hachée, ne masquent pas le profond désespoir. Du Georges Bataille, en somme : violent, cru et pathétique.
Danielle Bajomée
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« Cet équilibre, entre la peur et l'envie, est ce que je connais de plus fragile. Je parle du suicide comme vengeance : parfaite, le seul ennui étant que je ne veux pas mourir.(...). Ce serait grandiose, quand même, à l'heure de pointe, de me jeter sous un train, bondé, si possible, à grande vitesse. J'en rêve. Depuis que je sais, il paraît, que c'est à la famille de payer tous les frais, dans ces cas-là.» |
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