Ils étaient étudiants et ont collaboré au Nickelodéon (quelques-uns parmi beaucoup d’autres)
- Olivier Abrassart, directeur de production
- Charline Rondia, chargée de diffusion aux Ateliers de la Colline
- Cindy Pahaut, cinéaste
- Isabelle Bivert, historienne du cinéma et auteur de Cinémas de Bruxelles : portraits et destins
- Jacques-Henri Bronckart, producteur et gérant de Versus Production
- Christelle Brüll, comédienne et coordinatrice à Culture et démocratie
- Nicolas Bruyelle, programmateur et animateur au cinéma Plaza Art de Mons
- Sarah Martin, chargée de communication aux ateliers d’animation Caméra-etc.
- Emmanuel d’Autreppe, professeur à l’École supérieure des arts Saint-Luc de Liège
- Candice Falesse, assistante de production chez Climax Films
- Sarah Fautré, réalisatrice
- Frédéric Genicot, responsable à Babel Subtitling
- Quentin Gaillard, co-fondateur et rédacteur en chef de Talk Magazine
- Nicolas George, fondateur et gestionnaire des Films du Carré
- Marine Haverland, manager de Aura Films
- Cédric Iland, directeur commercial au Pôle Image de Liège
- Michaël Ismeni, animateur, coordinateur et programmateur au centre culturel Les Grignoux puis à la Cinémathèque Royale de Belgique
- Charlotte Jeuniaux, réalisatrice et cadreuse-monteuse à TéléSambre
- Laurent Leduc, intervenant didactique à l’Université de Liège
- Anne-Françoise Lesuisse, chercheuse au FNRS et attachée au service "Cinéma et arts audiovisuels" de l'Université de Liège
- François Louon, ancien formateur en éducation aux médias au Centre Audiovisuel Liège
- Abdelhamid Mahfoud, chargé de cours audiovisuels à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3
- Florianne Nyssen, employée de rédaction à Belgomedia S.A.
- Bertrand Ruwet, manager chez DCinex
- Sandrine Smeets, assistante de réalisation et de production freelance
- Benjamin Sougné, réalisateur
- Xavier Spirlet, infographiste
- Jean-François Tefnin, gestionnaire du CLAP, bureau d'accueil des tournages pour les provinces de Liège, Luxembourg et Namur
- Jonathan Thonon, assistant à l’Université de Liège
- Cassandre Warnauts, assistante de production et responsable des courts métrages chez Frakas
- Corentin Lahaye, responsable casting et assistant cinéma freelance
- Etc.
Quelques témoignages :
« Je dois avouer que j'ai commencé à m'occuper de la projection un petit peu par hasard. En réalité, j'avais entendu dire que Marc avait besoin d'un projectionniste toutes les soirées du jeudi. Après une courte discussion avec lui, j'étais engagé, avec presque aucune qualification… J'avais en réalité assez peu de temps, après avoir été chercher le film au secrétariat, pour le préparer pour la séance : films à l'envers, amorces totalement déchirées, bobines inversées, projecteurs perdant de l'huile, gel dans la cabine en hiver, fournaise en été, je pense avoir tout eu ! En réalité, être projectionniste au Nickelodéon est une très bonne école : il faut réagir vite à des situations compliquées. Et toujours paraître rassurant vis-à-vis de Marc qui passe sa tête dans la porte de la cabine.
Un jour, je passais un film expérimental en 16mm, qui tenait sur trois bobines. Sans m'en rendre compte, j'ai monté le film avec la bobine 1, puis la 3, puis finalement la 2. Personne dans le public ne s'est rendu compte de rien. Après la séance, j'ai même entendu un assistant (je ne donnerai pas de nom) qui trouvait vraiment génial de la part du réalisateur d'avoir mis son générique de fin au milieu du film. »
Bernard Ruwet
« J'ai participé activement au ciné-club en 2000-2001 et 2002. J'en conserve d'excellents souvenirs : des souvenirs de groupe, une belle ambiance, une passion partagée, des soirées, des afters vécues et partagées avec les profs et les assistants, parfois jusqu'au bout de la nuit ; des souvenirs de cinéma évidemment, des soirées spéciales, uniques (j'ai hébergé chez moi pour une nuit l'arrière petit-fils de Georges Méliès, rencontré André Delvaux, Tran Anh Hung, Boris Lehman, ...) ; des souvenirs de premières expériences (rédiger un article, mettre en page une affiche, un programme, présenter le film au public, etc). C'est grâce au ciné-club que j'ai appris à manipuler Quark Xpress, In Design, Photoshop ; j'y ai également appris à prendre contact avec un imprimeur, réaliser un pré-print, etc. J'y ai aussi découvert l'univers d'une salle de projection 35mm à l'ancienne...
Nous étions tous très motivés et emportés par la passion très communicative et le charisme de Marc qui nous faisait parfois l'effet d'un Don Quichotte au sein de l'Université. »
François Louon
« J'ai fait partie du Nickelodéon pendant 3 ans, entre 2007 et 2010. J'y occupais la fonction de projectionniste. J'ai été formée à la projection pellicule, béta, dvd... Je n'en garde que d'excellents souvenirs, même dans les pires galères cette expérience reste un moment unique et à part dans ma vie, l'exercice d'une fonction que je n'aurais pu apprendre nulle part ailleurs dans mon parcours. J'ai également lié une très grande amitié avec mon très doué co-projectioniste, le méticuleux Corentin qui m'a appris comment projeter. J'avoue n'avoir jamais égalé sa précision ni sa capacité à régler les problèmes de dernières minutes…
Nous passions de longues heures dans la petite cabine de la salle Gothot, donnant sur les toits de l'université, coincés entre nos deux projecteurs plus vieux que mes grands-parents. Nous bobinions chaque film à la main, nous collions nos petits repères qui nous permettaient de faire alterner les projecteurs pour passer d'une bobine à la suivante. Le système était presque artisanal, il avait tout son charme. Je me souviens du stress au moment du "top" que l'un lançait à l'autre pour enclencher le bon projecteur au bon moment, je me souviens regarder ces nombreux films par la toute petite fenêtre de cette toute petite cabine, je me souviens être fier d'appartenir à ce moment là.
Je souhaite un très bel anniversaire au Nickelodéon, de belles expériences à ceux qui en sont, qui en seront et je salue ce projet qui m'a beaucoup animée durant mes années d'étudiante. »
Charline Rondia
« J’ai travaillé comme graphiste pour le Nickelodéon. C’était une grande aventure pour nous tous, étudiants à l’époque, sans expérience dans aucun des domaines impliqués, exaltante et difficile à la fois. De mon point de vue, cela a coïncidé avec une époque charnière dans ce qui allait être mon métier plus tard, l’infographie et l’imprimerie. Je me souviens à quel point tout était compliqué alors. Produire des films pour les affiches, imprimer les affiches (et ce n’était pas au même endroit), produire des programmes au copy-service… Tout cela prenait un temps (et coûtait un argent !) inimaginable(s) aujourd’hui. Nous projetions en pellicule et cela aussi impliquait une logistique importante. Toutes ces tâches triviales, aujourd’hui simplifiées par l’évolution des techniques, nous ont formé autant que la programmation elle-même. Je ne vais pas faire mon « vieux » et dire que « c’était mieux avant », même si la tentation est forte. »
Xavier Spirlet
« Le Nickelodéon représentait un des rendez-vous incontournables durant cette période de l’existence dédiée aux découvertes culturelles. Aujourd’hui, fort du développement du secteur audiovisuel liégeois, nous sommes parfois amenés à travailler sur les films de cinéastes qui nous ont été révélés par le Nickelodéon.
En s’attelant à de tels défis, c’est avec mélancolie et fierté à la fois que nous repensons à cette première rencontre, dans l’auditoire du Gothot, bercés par le crépitement de la pellicule. Indéniablement, le Nickelodéon a contribué à éveiller une génération de spectateurs devenus acteurs de leur passion. »
Cédric Iland
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