Menacé de mort et traqué en raison de la fatwa prononcée par l'ayatollah Ali Khamenei, en 1989, Salman Rushdie a dû passer de nombreuses années dans la clandestinité et se cacher derrière Joseph Anton, pseudonyme qui réunit Joseph Conrad et Anton Tchékhov.
En décernant à Salman Rushdie le titre de docteur honoris causa en 1990 , notre Université a voulu saluer «l'humanisme qui se dégage d'une œuvre parmi les plus fécondes de la littérature anglaise et aussi un homme devenu, malgré lui, un symbole universel de la liberté d'expression opprimée. Au péril de sa vie, Salman Rushdie incarne dans le monde entier des valeurs aussi essentielles que la liberté, la tolérance, la lutte contre toutes les formes de fanatisme, valeurs qui sont aux sources mêmes de notre idéal universitaire.» (pages web)
Décryptage avec Marc Delrez, spécialiste de littérature, Frédéric Bauden et Radouane Attiya, chercheurs en études islamiques, Édouard Delruelle, philosophe
Salman Rushdie, alias Joseph Anton
par Michel Paquot
« Salman Rushdie est un visionnaire doué d’une grande inventivité langagière. »
par Marc Delrez
« Une fatwa est une consultation juridique, pas une condamnation à mort.»
par Frédéric Bauden et Radouane Attiya
« Des réalités structurelles de type patriarcal prennent le masque de la religion. »
par Édouard Delruelle