Henry James, Le Tour d’écrou

JamesUn vieux manoir anglais perdu dans l’Essex, deux orphelins trop mignons pour être honnêtes confiés à une jeune gouvernante un peu naïve, une intendante qui en sait long sur les mystères du lieu… Mystère ? Henry James le distille à travers le récit de la narratrice, en la personne de la nouvelle préceptrice qui se voit prise dans les tourments de visions horrifiantes et défiant la raison… Car c’est bien d’une histoire de fantômes dont il est question. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Quels sont ces comportements étranges que Flora et Miles, les petits chérubins confiés à la garde bienveillante de la narratrice,  ne cessent de manifester ? L’atmosphère créée par James, lourde et opaque, retient le lecteur malgré un léger malaise. L’envie de découvrir le fin mot de l’histoire nous pousse à dévorer ce court roman hanté, et la fine plume de l’auteur ne fait que décupler notre plaisir.

 

 

Caroline Pierre

 

 

Henry James, Le Tour d’écrou, Trad Monique Nemer, Le livre de poche, Coll. Classiques 2014, 216 p. 
 
 

Lectures pour l'été 2016
Romans, nouvelles et récits fictifs

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