Quatre très (trop) longues années après le dernier opus de la série, « L’armée furieuse », le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg et son équipe nous reviennent enfin avec une enquête des plus passionnantes, comme de coutume.

Les fans inconditionnels – dont je suis – y retrouveront avec plaisir tous les ingrédients qui font de l’univers de Vargas une étoile filante dans le monde du polar : un mélange unique et subtil de poésie, de surréalisme et d’humour, des flics atypiques et attachants, et des environnements improbables (cette fois-ci, le lecteur suivra Adamsberg et ses lieutenants jusque sur une île inhospitalière du nord de l’Islande, et les accompagnera aux réunions costumées d’une société secrète vouée au culte de Robespierre).

Certains ressorts classiques du genre sont également au rendez-vous: les secrets de familles, et puis les deux intrigues parallèles dont on sait très bien qu’elles finiront par converger, mais qui sont tellement bien ficelées qu’on se surprend quand même à être surpris.

Résultat : on en redemande – quand on aime le chocolat, ce n’est pas parce qu’on en connaît le goût qu’on va cesser d’en manger, bien au contraire !

Véronique Doppagne

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