Ray Bradbury, Fahrenheit 451

BradburyRay Bradbury est un auteur américain de science fiction, né en 1920. Il s’est fait connaître avec ses Chroniques martiennes, en 1950, mais surtout avec Fahrenheit 451 en 1953 (traduit en français dès 1955).

451° Fahrenheit correspondent à 232° celsius, c’est la température à laquelle les livres se consument. C’est bien de cela que traite cette dystopie. Le gouvernement a décidé que les livres sont pleins d’idées dangereuses, n’apportent que des pensées dangereuses, des prises de tête et des soucis. Ils doivent donc être détruits par le feu. Tous sans exception. Leurs possesseurs sont des fauteurs de troubles et donc arrêtés et emprisonnés, pour le bien de tous.  Le bonheur, c’est la télévision ! Les pompiers sont devenus des incendiaires. Ils agissent sur dénonciation et vont bouter le feu aux maisons de ces terribles criminels qui cachent des livres en dépit de la loi, au lieu de se gaver d’émissions télévisuelles, seules dispensatrices du bonheur. Montag est pompier depuis des années. Cependant, il commence à nourrir quelques doutes. La « famille » offerte par la télévision automatiquement personnalisée rend-elle vraiment heureux ? Et les livres sont-ils à ce point dangereux ? Quelques événements et un peu de lecture interdite vont faire de lui un dangereux hors-la-loi… Ray Bradbury pose dans ce roman la question du bonheur humain, de l’embrigadement de la culture de masse et de l’indispensable vigilance.

Claudine Simart

Ray Bradbury, Fahrenheit 451, trad. Jacques Chambon, Gallimard, Folio SF, 2000, 224 p.
 

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