Laurent Robert est né en 1969 à Chimay. Docteur en langues et lettres de l’Université de Liège, il est actuellement maître-assistant à la Haute École en Hainaut, à Mons, et collaborateur scientifique à l’Université Catholique de Louvain.
Romaniste, il a consacré son mémoire de licence au poète belge François Jacqmin. Sa thèse de doctorat, achevée en 2009, portait sur le – trop méconnu – poète et conteur Georges Fourest, auteur de La Négresse blonde (1909) et du Géranium ovipare (1935). Un essai tiré de sa thèse, Georges Fourest ou le carnaval de la littérature, a été publié en 2012 (Dijon,Éditions Universitaires de Dijon).
Son intérêt de lecteur et de chercheur le porte vers les auteurs méconnus ou oubliés, les déclassés, les seconds couteaux, les maîtres secrets du second rayon (Fourest bien sûr, mais aussi Laurent Tailhade, Henry Jean-Marie Levet, Pierre Louÿs, et nombre de femmes poètes comme Natalie Barney, Renée Vivien, Louisa Siefert, Daniel Lesueur…). Plus récemment lui est venu le goût de poètes anglais (A.-C. Swinburne, Thomas Hardy, Wilfred Owen), américains (Jack Kerouac, Frank O’Hara) ou allemand (Georg Trakl).
De 1992 à 2007, Laurent Robert a été critique littéraire pour la revue Le Carnet et les Instants, dont le rédacteur en chef était alors l’écrivain Carmelo Virone, autre ancien de l’ULg.
Enfin, il écrit de la poésie depuis longtemps, mais publie assez peu. Un premier recueil, Protocole du seul a paru en 1994 (Tournai, Unimuse). Des textes ont été publiés dans diverses revues telles que Sud, Le Fram, Ces Gens-là, L’Arbre à paroles, Les Écrits, Tower Journal etc. Un nouveau recueil, Métro Stalingrad, est sorti en 2015 (Saint-Denis, Edilivre).
Poésie :
Protocole de seul, Tournai, Unimuse, 1994.
Dix Haïku, Wasmuël, Éditions de la Mariette, 2014.
Métro Stalingrad, Saint-Denis, Edilivre, 2015.
Essai :
Georges Fourest ou le carnaval de littérature, Dijon,Éditions Universitaires de Dijon, 2012.
Extraits de Metro Stalingrad :
Un verre à la main
Parquet frais sous les pieds nus
Tranquillité d’août
***
Remy-de-Gourmont
Lupus de lierre au 26
Face du poète
***
Un roman s’achève
Au square Place de Bitche
Douceur spleenétique
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