Daniel Charneux, Trop lourd pour moi

CharneuxLivre après Livre, avec Norma, roman, Nuage et eau, Maman Jeanne ou, en 2012, Comme un roman-fleuve, Daniel Charneux affine la puissance évocatrice de son style qui allie maîtrise et émotion. Trop lourd pour moi  (Éd. Luce Wilquin) est la confession d’un homme qui, regrettant d’avoir toute sa vie «vénéré une idole en toc», se décide à «dire la vérité [qu’il retient] depuis longtemps». Fils unique d’un père psychorigide et époux tyrannique et d’une mère dont la cuisine est le «domaine», le narrateur est un écolier peu liant, ignoré par ses condisciples tant dans la cours de récréation que sur un terrain de sport. Il égrène ses souvenirs: des vacances en Italie ou sur les plages du débarquement, qui font de lui un antimilitariste convaincu, sa tante Jacquette qui plante des rosiers, sa bonne-maman Dutilleul qui raconte des histoires absurdes et écoute Les Roses blanches… Il suit des études de psychologie à l’université de Mons avant d’embarquer pour le Congo comme coopérant. À 25 ans, il vit une histoire d’amour avec une femme plus âgée que lui tout en travaillant comme psychologue scolaire. Son existence défile: la mort de ses proches, la découverte de la méditation bouddhiste, jusqu’à une ultime reprise en mains.

Daniel Charneux, Trop lourd pour moi (Luce Wilquin)

À propos de Daniel Charneux

 

 

Écrivains ULgistes - recension 2014
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