Erik Larson, Le diable dans la ville blanche

LarsonIl s'agit quasiment d'un docu-fiction, plutôt que d'un roman historique. Erik Larson se fonde en effet sur des recherches impressionnantes concernant des faits réels liés à l'exposition universelle de Chicago en 1893. L'œuvre est d'ailleurs truffée de faits, d'écrits ou de témoignages authentiques, tant il se soucie de coller le plus possible à la réalité.
On sait que les États-Unis se sentaient un peu mal à l'aise après l'énorme succès de l'exposition universelle de Paris, qui avait fortement impressionné le monde entier, notamment par le savoir-faire de ses ingénieurs, tout particulièrement avec la construction de la Tour Eiffel. Il était donc essentiel de prouver au monde que les USA pouvaient faire aussi bien et si possible mieux. La ville de Chicago est choisie et le projet est confié à un architecte de renom, Daniel H. Burnham. Le roman suit l'évolution du projet –  qui se veut grandiose – et du chantier, avec ses nombreux problèmes. Pendant que la ville blanche sort de terre, à quelques rues de là, un pseudo-médecin, charmeur, escroc hors pair et effrayant tueur en série, qui se fait appeler H.H. Holmes, se construit un hôtel, avec quelques pièces très particulières où il se livre à ses terrifiantes activités. Plus de 200 personnes vont disparaître... 

 

Claudine Purnelle-Simart

 
Erik Larson, Le diable dans la ville blanche, Trad. Hubert Tézeans, Le livre de Poche, 2012, 600 p.

 

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