Dossier Nouvelle orthographe et langue française
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Dans son dernier livre, Zéro faute. L'orthographe, une passion française, le journaliste et essayiste François de Closets monte au créneau : « Une réforme de l'orthographe » écrit-il, « est un cadeau fait par ceux qui savent écrire une langue à ceux qui vont apprendre à l'écrire ». Propos iconoclaste, là où d'autres ne voient que la création de nouvelles confusions ? Les redoublements de consonnes, traits d'union et autres accents circonflexes sont-ils nécessaires aux usages courants de la langue, ou sont-ils les vestiges d'une intégrité quelque peu dépassée, les traces d'une fixation dans l'écriture qui n'a plus de raison d'être, à l'heure d'Internet, des blogs, et de la communication par SMS ?

Dans le dossier ouvert par « Culture », Jean-Marie Klinkenberg, linguiste et sémioticien à l'ULg, par ailleurs Président du Conseil de la langue française, explique pourquoi une réforme de l'orthographe est nécessaire, et pourquoi aussi elle est si lente à se mettre en place. Jean-Louis Dumortier, professeur de didactique des langues romanes à l'ULg, revient pour sa part sur les questions de pédagogie que pourrait soulever l'apprentissage de la nouvelle orthographe. À l'instar de François de Closets, d'autres éminents spécialistes de la langue française, comme Claude Hagège et Alain Rey, étudient le statut de l'orthographe à la lumière des nouveaux dictionnaires, et donnent leur point de vue sur cette réforme qui, en dépit des polémiques, a déjà presque vingt ans d'existence... et toujours fort peu de visibilité.

A. D. 

Peut-on toucher à l'orthographe par Jean-Marie Klinkenberg et la réponse de Francis Dannemark

Jean-Louis Dumortier : questions de pédagogie, par Vincianne d'Anna

François de Closets a zéro faute ! par Michel Paquot

Claude Hagège, l'amoureux défenseur des langues, par Michel Paquot

Le « Dixel », entre imprimé et Internet, par Michel Paquot

Alain Rey, partisan d'une orthographe réformée, par Michel Paquot