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Robert Gernhardt

23 février 2012
Robert Gernhardt

« Spaßmacher » et « Ernstmacher » en poésie allemande. Les poèmes profanes de Robert Gernhardt

Je commence cet article par une excuse : je vous présente dans ce dossier un poète allemand dont les poèmes ne sont pas traduits en français. Pourquoi justement celui-là ? Pourquoi pas un autre ? Je vous assure que j'aurais préféré vous faire découvrir un poète allemand contemporain traduit en français, mais après avoir fouillé plusieurs catalogues et bibliographies, j'ai dû constater qu'il n'y en avait tout simplement pas. Mis à part quelques traductions disséminées, difficiles à identifier, et certaines éditions rares, souvent épuisées, la poésie allemande contemporaine est pratiquement inexistante en langue française. Sous la rubrique « Le domaine allemand » de la collection Poésie/Gallimard, le lecteur trouvera les noms de Goethe, Hölderlin, Novalis, Heine, Nietzsche, Hofmannsthal, Rilke et Trakl – la « grande tradition » jusqu'à la Première Guerre Mondiale. Dans cette collection, seul Paul Celan, qui jouit d'une réputation énorme en France et dont les principaux recueils de poèmes ont été traduits, et Hans Magnus Enzensberger, dont deux recueils de poèmes (Défense des loups et Mausolée) parus dans les années cinquante et septante sont disponibles en langue française, pourraient – à la limite – être considérés comme « contemporains ». On trouve aussi une belle collection de poèmes et chansons de Bertolt Brecht chez « l'Arche » et les poèmes de Gottfried Benn aux Éditions de Minuit  Mais Brecht et Benn sont tous les deux morts en 1956. Peut-on encore dire qu'il s'agit là de poésie contemporaine ? Si l'on poursuit ses recherches dans des maisons d'édition moins connues, on tombe tout de même sur des poètes dont l'œuvre fait partie de ce qu'on appelle la « Nachkriegsliteratu» – Ilse Aichinger, Ingeborg Bachmann, Rose Ausländer (les trois sont d'ailleurs autrichiennes) – ou bien de la littérature de l'ancienne RDA  – par exemple Heiner Müller et Sarah Kirsch. Mais seulement une petite partie de l'œuvre de ces poètes est traduite.

gernhardt künstler1

Vu la situation précaire de la poésie en général, faut-il vraiment se plaindre de cette sélection de poèmes pourtant assez variée ? Oui ! Car cette sélection ne représente qu'une seule tradition de la poésie allemande, celle des « Ernstmacher », et fait disparaître une autre tradition pas moins importante, celle des « Spaßmacher ». Je fais ici allusion au titre d'un cycle de poèmes de Robert Gernhardt, poète, satirique et caricaturiste. En littérature allemande, explique-t-il, il y a deux types d'auteurs bien distincts : les « Ernstmacher » et les « Spaßmacher », ceux pour qui la vie est quelque chose de sérieux, de grave, et ceux qui en rigolent. Cette distinction fait penser à une note de Bertolt Brecht dans son « Journal finlandais 1940/41 » : « Sofort nach Goethe zerfällt die schöne widersprüchliche Einheit, und Heine nimmt die völlig profane und Hölderlin die völlig pontifikale Linie. » D'après lui, la poésie allemande se divise en deux après Goethe, avec d'un côté Heine et la lignée profane et de l'autre Hölderlin et la lignée pontificale. La lignée profane étant celle des poètes-journalistes prêts à sacrifier la poésie à leurs objectifs politiques, la lignée pontificale étant celle des poètes-prêtres dont les paroles s'élèvent au-dessus de la poussière du quotidien et évoquent le sacré. En d'autres mots (et de façon quelque peu schématique) : les successeurs de Hölderlin cherchent à exprimer ce que les mots ordinaires sont incapables de dire  – le bonheur suprême de l'amour, la souffrance la plus terrible, l'espoir et le désespoir. Ils ont le « haut ton » de l'élégie, de l'hymne, de l'éloge. Les successeurs de Heine, par contre, aiment la langue de tous les jours et préfèrent les formes courtes comme l'épigramme ou la chanson. Leur domaine est celui de l'ironie, du laconisme et du sarcasme. Même au 20e siècle, ils ne renoncent pas à la rime, considérée par tant de poètes modernes comme désuète – au contraire : ils s'en servent avec plaisir pour atteindre leurs buts critiques. En tant que « Spaßmacher », comme dirait Robert Gernhardt, ils sont pourtant loins d'être indifférents ni au bonheur et à l'espoir ni à la souffrance et au désespoir. Quelques vers de Gernhardt tirés d'une parodie de Hölderlin rejettent clairement ce reproche auquel les « Heiniens » sont si souvent exposés :

Du, der du niemals
Scherztest noch spieltest – warst du denn je glücklich? –
Die Verzweiflung hat Platz für uns alle. 

Toi, qui jamais
ne plaisantais ni ne jouais, as-tu jamais été heureux ? –
Le désespoir nous héberge tous.

Ces vers sont un excellent exemple de l'art poétique de Gernhardt : Le « Spaßmacher » se moque des « Ernstmacher » en imitant le haut ton de la poésie hölderlinienne, produit par la syntaxe déviante caractéristique de ses élégies. Gernhardt lui-même ne parle pas de « parodie », mais bien de « profanisation », un terme qui renvoie au dictum de Brecht.

La carrière artistique de Robert Gernhardt est la carrière typique d'un « poète profane » dans la mesure où, dès le début, il est journaliste et artiste à la fois. Né en 1937 à Reval (aujourd'hui Tallinn, en Estonie), il suit des études de peinture et de littérature allemande avant d'entrer dans le comité de rédaction de la revue Pardon où il travaille entre autres avec F. K. Waechter, l'un des plus célèbres caricaturistes de la RFA. En 1979, il est l'un des fondateurs de la fameuse revue satirique Titanic qui existe encore aujourd'hui mais qui a connu sa plus brillante époque justement dans les années 1980-90. Dans les années 70, il commence à publier des poèmes, et à partir des années 80, il fait feu de tout bois : il est poète et romancier, peintre et graphiste, théoréticien et critique, conférencier et récitateur. Avec les saynètes qu'il écrit pour les émissions de télévision du comique populaire est-frison Otto Waalkes, il atteint des millions de spectateurs. À juste titre, Lutz Hagestedt voit en lui le modèle d'un artiste qui estompe les frontières entre les arts : « Certains de ses poèmes créent des images avec des mots, certains de ses dessins reposent dans les mots, sa prose ressemble à un patchwork, à une mosaïque de formes bien connues utilisées dans des contextes nouveaux, ses prestations sur scène ainsi que ses œuvres mises en notes révèlent sa musicalité. »

Wörtersee1

Bien que Gernhardt maîtrise tous les domaines de la littérature – la prose, la poésie et le théâtre –, il est surtout connu pour son œuvre poétique. Ses recueils de poèmes – Besternte Ernte (1976, avec Waechter), Wörtersee (1981), Körper in Cafés (1987), Weiche Ziele (1994), Lichte Gedichte (1997) etc. – ont rencontré un succès exceptionnel en Allemagne et lui ont valu plusieurs prix littéraires, entre autres le Heinrich-Heine-Preis. En 1973, il achète une maison de campagne en Toscane, comme bon nombre d'intellectuels de gauche le feront dix ans plus tard. Son humour satirique prend alors pour cible les « Toskana-Deutschen » qui, poursuivant le rêve d'Italie de Goethe, s'embrouillent dans les contradictions de la modernité. Ses écrits et poèmes sur la vie toscane sont également une forme d'autocritique puisque, même s'il déteste ces Allemands qui, cette fois-ci touristes, colonisent à nouveau ce pays de rêve, Gernhardt ne peut nier qu'il fait lui-même partie de ces « Toskana-Deutschen » :

Ach ja, ich bin einer von jenen, die leidend,
verkniffenen Arschs am Prosecco-Kelch nippen,
stets in der Furcht, es könnt jemand denken:
Der da ! Gehört nicht auch der da zu denen? (Deutscher im Ausland).

Hélas, je suis un de ceux-là, qui, souffrant,
le cul pincé, buvotent leur prosecco,
toujours dans la peur que quelqu'un puisse penser :
Lui là ! n'est-il pas aussi un de ceux-là ?  (Un Allemand à l'étranger)

En 1996, Gernhardt fait un infarctus. Cet accident donne naissance à un cycle de poèmes sur la maladie, le vieillissement et la mort (Herz in Not - Cœur en détresse). Quelques années plus tard, on lui diagnostique un cancer de l'intestin, maladie mortelle qui lui inspire les K-Gedichte  (K = Krebs = cancer). Il meurt en 2006, vaincu par « son » cancer, son interlocuteur dans les poèmes de ses dernières années, poèmes qui, malgré la présence de la mort dans la vie du poète, poursuivent le projet du poème comique.

Le poème comique veut faire rire mais il ne s'y limite pas, explique Gernhardt dans Zehn Thesen zum komischen Gedicht. Il ne traite pas des plaisirs et des souffrances du « moi » solitaire, il vise un « nous » qui veut participer (« mitmachen »). Malgré son attitude critique envers les « Ernstmacher » et leur poésie gonflée, Gernhardt ne les déteste pas. Ses attaques verbales visent plutôt ceux qui croient avoir le droit d'occuper le territoire entier de la poésie alors qu'ils ne représentent qu'une manière d'exprimer ce que cela signifie d'être un être humain. Dans l'un des poèmes de son cycle Spaßmacher und Ernstmacher, il se démarque clairement des « grands artistes » à qui Hölderlin sert de modèle :

Der große Künstler
sieht die Dinge größer,
nicht so, wie sie der
kleine Künstler sieht.

Der kleine, ach, sieht, statt des Kopfs nur Ohren,
statt Ohren Haut und statt der Haut die Poren –
der kleine Künstler.
Doch der große – Der große sieht statt eines Dorns die Rose,
statt einer Rose Flammen, statt der Flammen Brände [...].

Le grand artiste
voit les choses plus grandes
pas telles que le petit artiste les voit.

Le petit, hélas, ne voit pas la tête mais les oreilles,
pas les oreilles mais la peau, pas la peau mais les pores –
le petit artiste.
Le grand – Le grand ne voit pas l'épine mais la rose,
pas la rose mais les flammes, pas les flammes mais les incendies [...].

Robert Gernhardt se veut un « petit artiste », un « Spaßmacher », tout en sachant qu'en réalité, tout vrai « Spaßmacher » est aussi un « Ernstmacher » : un mélancolique qui souffre de l'injustice du monde – parfois même plus que ceux qui réclament en permanence le monopole du souffrir – et qui ne parvient à la supporter qu'en riant. Mais Gernhardt a des soupçons quand le poète « sérieux » « tente de donner une lueur infinie à l'infini », telle sa formulation dans ses Vorlesungen zur Poetik, résumé de sa lucide réflexion poétologique. Son credo de poète va dans la direction opposée : « Avant de chercher des mots pour exprimer les grands thèmes de l'humanité et de la poésie – l'amour et la mort, la nature et l'art –, le poète doit les subir dans la finitude de son existence. »

Photo © Sven Paustian
Gernhardt,Robert 03

Comment cette conviction s'exprime-t-elle dans ses poèmes ? La réponse est simple : à travers la présence du corporel. Quand Gernhardt parle de l'amour, il parle toujours du corps de l'amant ; au lieu de décrire le sublime, il décrit la réalité concrète de l'amour physique. Le poème Ermunterung, qui fait partie du cycle Körper in Cafés, prouve que Gernhardt, tout en utilisant un langage poétique contemporain, s'inscrit dans une tradition littéraire qui remonte jusqu'au Moyen Âge. Ici, il évoque la « niedere Minne » (le pendant non-sublimé de l'amour courtois), par exemple certains poèmes écrits par Walther von der Vogelweid

Hallo, süße Kleine,
komm mit mir ins Reine!

Hier im Reinen ist es schön,
viel schöner als im Schmutz zu stehn.

Hier gibt es lauter reine Sachen,
die können wir jetzt schmutzig machen.

Schmutz kann man nicht beschmutzen,
laß uns die Reinheit nutzen,

Sie derart zu verdrecken,
das Bettchen und die Decken,

Die Laken und die Kissen,
daß alle Leute wissen:

Wir haben alles vollgesaut
und sind jetzt Bräutigam und Braut. 

Bonjour, jolie petite,
viens au propre avec moi 1

Ici au propre il fait beau
bien plus beau que dans la boue.

Ici, il y a plein de choses propres,
nous pouvons les salir toutes.

On ne peut pas salir le sale,
profitons de la propreté,

Pour les encrasser,
le lit et l'édredon,

les draps et les coussins,
tellement que tous saurons :

Nous avons tout encochonné
et nous voilà fiancé et fiancée.

En abordant le côté "sale" du sexe avec volupté, Gernhardt démasque tous ceux qui cherchent à sublimer la sexualité et à cacher sa part de « saleté » sous une couche de bienséance bourgeoise.

Dans le cycle Herz in Not, sous-titré « Journal d'une intervention chirurgicale en cent inscriptions », le corps prend une dimension encore plus importante :

Wofür hält sich mein Körper?
Was glaubt er eigentlich,
mit wem er's zu tun hat?
Eine Stunde fürs Pinkeln!
Hab schließlich meine / Zeit nicht – ‘Doch. Hast.
Husch, husch, zurück aufs Töpfchen! '   
Pour qui il se prend, mon corps ?
Mais à qui croit-il
qu‘il a affaire ?
Une heure pour pisser !
Je n'ai pas tout mon temps – ‘Si, tu l'as.
Allez, hop ! On retourne sur le pot !'
K Gedichte2

Les poèmes de ses derniers recueils, intitulés K-Gedichte (2004) et Später Spagat (2006), n'épargnent pas le lecteur,  qui peut y découvrir le moindre détail des souffrances du malade, de la chimiothérapie et la diarrhée jusqu'à l'angoisse mortelle. Loin d'être larmoyant, Gernhardt fait preuve d'une légèreté poétique extraordinaire qui lui permet d'inscrire sa souffrance dans une tradition multiséculaire sans pour autant la sublimer. Le Krebsfahrerlied, qui joue sur les mots « Krebsfahrer » (un néologisme signifiant quelque chose comme « cancéreux en route ») et « Kreuzfahrer » (le chevalier à l'époque des croisades) est un autre exemple de cet art poétique qui lie de manière virtuose les différentes traditions de la littérature allemande. Par son vocabulaire, ses rimes et son rythme, ce poème fait allusion à la chanson populaire « Durch die Wälder, durch die Auen / fuhr ich leichten Sinns dahin » et juxtapose le langage romantique au vocabulaire de la chimiothérapie :

Durch die Auen,
durch die Triften
reise ich, mich zu vergiften. 

Winde säuseln.
Strahlen blitzen,
bald werd ich am Gifttopf sitzen. 

Hügel locken,
Berge blauen,
schon kann ich das Gifthaus schauen.

Durch die Flure2,
durch die Weiten
sieht man mich zum Giftraum schreiten,

Um dort über viele Stunden
an dem Gifte zu gesunden. 

Oder auch nicht.

À travers les prairies,
à travers les herbages,
je voyage pour m'empoisonner.

Les vents chuchotent,
les rayons ruissèlent,
bientôt, je serai au poisonnier.

Les collines charment,
les montagnes bleuissent,
je contemple déjà la maison de poison,

À travers les couloirs,
à travers les plaines,
on me voit m'avancer vers la salle des poisons

afin que, buvant le poison des heures durant,
je recouvre la santé.

Ou pas.

Gernhardt ne guérira pas, il le sait bien. À l'occasion du décès du poète, le critique Ulrich Greiner écrit dans le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung : « Les poètes ne peuvent pas changer le monde ? Parfois si. Robert Gernhardt, en tout cas, a bien changé le monde, en changeant ses lecteurs – et ses lecteurs, il faut les compter par millions. » On peut se demander pourquoi l'œuvre d'un poète tant apprécié du public mais aussi du monde universitaire n'a pas été couronnée par le Georg-Büchner-Preis, le prix le plus important en littérature allemande. L'explication est simple : Robert Gernhardt est un « Spaßmacher » et, aujourd'hui tout comme à l'époque de Heine, les « Spaßmacher » sont les « outsiders » de la littérature allemande. On peut aussi se demander pourquoi ses poèmes n'ont pas été traduits malgré la place exceptionelle qu'ils occupent dans la poésie allemande contemporaine. Je vois ici deux explications. Premièrement, Gernhardt est un joueur au sens général – il joue avec les mots, les formes et même les traditions. Traduire sa poésie est donc une tâche extrêmement difficile. Bon nombre de ses poèmes sont même quasiment intraduisibles. Ensuite, l'image de l'Allemagne à l'étranger est toujours celle du peuple des « Dichter und Denker », de la sériosité et de la gravité, de la tragédie et du désespoir. Comment imaginer les Allemands joyeux ?! Mais il y a tout une tradition humoristique en poésie allemande, une tradition qui remonte au Moyen Âge, qui est ensuite portée par Lessing, Heine et Wilhelm Busch et qui se poursuit jusqu'à nos jours. Dans la poésie du 20e et du 21e siècles, elle est représentée par Gernhardt, mais aussi par Kästner, Tucholsky, Ringelnatz, Jandl, Kaléko, Rühmkorf, etc. Ils ont en commun qu'ils se réfèrent tous explicitement ou implicitement à Heine, le « outsider » par excellence du 19e siècle. En attendant les traductions de la poésie des « Spaßmacher » modernes, lisez ou relisez donc les poèmes de leur « aїeul » Heine – Gernhardt vous l'aurait conseillé lui aussi.

Vera Viehöver
Février 2012

Les poèmes ont été traduits en collaboration avec Céline Letawe.

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Vera Viehöver étudie la littérature allemande du 18e siècle et contemporaine, et la littérature judéo-allemande. Dans le cadre du Centre d'Études Allemandes , elle organise avec Céline Letawe un salon littéraire consacré aux nouvelles publications en allemand.


 

1 Gernhardt joue ici sur le double sens de l'allemand "mit jemandem ins Reine kommen", littéralement « venir au propre avec quelqu'un », mais aussi une locution qui veut dire « se réconcilier avec quelqu'un ».
2 Il y a ici un jeu de mots typique de Gernhardt entre der Flur/die Flure = le couloir et die Flur/die Fluren = les prés, les campagnes, jeu de mots hélas impossible à rendre en français.
 

 

Conseils lecture (en allemand)

Robert Gernhardt: Gesammelte Gedichte 19542006. Frankfurt/Main : Fischer 2008.
Robert Gernhardt: Toscana mia. Frankfurt/Main: Fischer 2011 (textes posthumes du journal toscan de Gernhardt).
Lutz Hagestedt (éd.): Alles über den Künstler. Zum Werk von Robert Gernhardt. Frankfurt/Main : Fischer 2002.
Oliver Marias Schmitt: Die schärften Kritiker der Elche. Die Neue Frankfurter Schule in Wort und Strich und Bild. Berlin : Fest 2001.

À écouter :

CD « Robert Gernhardt Ernstmacher - Spaßmacher », CD, Langen Müller Audio Books, 2006.

Pour ceux qui souhaitent lire les poèmes de Heine (en français) :

L'édition Heinrich Heine chez Cerf (Collection : Bibliothèque franco-allemande), elle comporte entre autres Le livre des Chants, Romancero et Poèmes tardifs.



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