Albert Mockel (1866-1945)
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Né à Ougrée, issu de la bourgeoisie industrielle, Mockel est candidat en droit et docteur en philosophie et lettres de l'Université de Liège, qu'il fréquente entre 1884 et 1892. Ses premiers poèmes paraissent dans des feuilles estudiantines comme L'élan littéraire, matrice de La Wallonie (1886). Cette revue, qui popularisera le nom d'une région, publie, durant sept ans, les grands noms français et belges du symbolisme, un courant dont Mockel, disciple de Mallarmé, se fait le théoricien dans Propos de littérature (1894).

Après un long séjour dans une Allemagne wagnérienne qui le fascine, il s'installe à Paris en 1890. Il y publie ses principaux recueils : Chantefable un peu naïve (1891), Clartés (1901), La Flamme immortelle (1924). Mais il est surtout journaliste, conférencier et critique littéraire, avec des études sur Mallarmé ou Verhaeren. Promoteur de la cause wallonne, partisan précoce de la « séparation administrative » ou fédéralisme, il s'oppose à l'existence d'une « âme belge » et est, en 1912, l'un des créateurs de l'Assemblée wallonne. Membre de l'Académie de langue et de littérature françaises dès sa création en 1920, il rentre en Belgique en 1936 et devient conservateur du Musée Wiertz fin 1940. Mort à Bruxelles en 1945, c'est au cimetière de Robermont qu'il repose depuis 1951.

Catherine Lanneau

©  Collections artistiques de l'Université de Liège

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©  Collections artistiques de l'Université de Liège

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