Quant à sa production littéraire, c'est en wallon qu'elle s'épanouit avec trois recueils de poèmes : Awè, vî fré... (1939), Gentils Gallans de France (1956) et Cous d'âbes (1973). Dans un dialecte d'abord liégeois, hesbignon ensuite, l'auteur adapte Horace, Virgile, Catulle, mais laisse également entendre sa voix et son attachement à la campagne qui l'a vu naître.
Toujours en wallon, on lui doit aussi des adaptations libres de La paix d'Aristophane et de la Celestina de Fernando de Rojas (L'acopleûse, texte inédit).
Sa dernière œuvre, Li pont al Mwète Êwe ('le Pont à la morte Eau'), publiée 4 ans après sa mort, donne la parole à Marcel enfant, qui conte son village dans un long poème aux accents épiques.
Esther Baiwir
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Écrivains de l'ULg – Docteurs honoris causa – Anciens étudiants