Bernard Gheur

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Après son diplôme de candidat en droit à l'ULg, Bernard Gheur s'est orienté vers une formation de journaliste à Bruxelles.

Liégeois de toujours, Bernard Gheur est le romancier de l'adolescence enchantée, des amours débutantes et de la fascination du cinéma. François Truffaut, le père d'Antoine Doisnel, ne s'y est pas trompé, lui qui accepta d'écrire la préface de son premier roman.

Sortant de l'adolescence à reculons lorsqu'il publie Le testament d'un cancre, en 1970, Bernard Gheur mène ensuite une longue carrière de journaliste au quotidien La Meuse, ponctuée par la publication de six romans.

Chez lui, la gestation d'un nouveau livre est une affaire de longue haleine. Accaparé par un métier exigeant, il passe beaucoup de temps à rêver à l'histoire à venir. La rédaction ne survient parfois qu'après des années de réflexion, à la faveur des vacances.

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Revisitant l'histoire de la Libération et de la Bataille des Ardennes, son roman, Les étoiles de l'aube, paru à la rentrée 2011, est une enquête menée par un documentaliste liégeois et une toute jeune fille sur les traces d'un mystérieux parachutiste américain.

En décembre 2012, ce roman a reçu le prix Marce Thiry, prix littéraire de la Ville de Liège. Le 8 mai 2013, il a été couronné du Prix des Lycéens de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il a été choisi par un jury de 2200 élèves de 5e et 6e secondaire parmi  les 5 ouvrages présélectionnés.

 

René Begon

 

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