Romaniste diplômé de l'Ulg, né en 1950, Daniel Arnaut a, sous un autre nom, fait paraître en 1974, chez arousse, un ouvrage sur Lautréamont. Après avoir été assistant à l'ULg, il a œuvré durant plusieurs années comme critique littéraire ou cinématographique et a fondé, avec quelques compères, l'irrévérencieuse revue Mandrill, hélas aujourd'hui disparue. En 2006, il publie aux éditions Esperluette un long poème en prose Les choses que l'on ne dit pas, description pudique et sensible des dernières heures de la vie d'un père en proie à des troubles langagiers. Et, en 2011, chez le même éditeur, paraît Comme un chien, faux polar psychologique, roman à la fois captivant et littéraire, fort et drôle, direct et philosophique, écrit et oral, transparent et énigmatique, local et atypique.
A priori, les différentes facettes de l'œuvre de Daniel Arnaut semblent très différentes les unes des autres, mais elles sont toutes animées par une commune réflexion sur les implications sociales du langage, sur la façon dont la parole rapproche ou éloigne les êtres humains.
Laurent Demoulin
Voir aussi : Thriller avec philosophe, revolver et joute verbale
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