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De RST à 48FM, 30 ans de radio étudiante

29 mars 2011
De RST à 48FM, 30 ans de radio étudiante

Petite histoire d'une radio étudiante qui a su, vaille que vaille, traverser les époques, depuis les prémices des radios libres à la diffusion web d'aujourd'hui.

Devant la multitude des stations disponibles de nos jours, on peine à imaginer qu'il y a encore une trentaine d'années, le paysage radiophonique belge ne propose qu'une diversité limitée à ses auditeurs. À l'aube des années 80, les postes ne réceptionnent que le réseau de la puissante RTBF, ainsi que quelques stations françaises et luxembourgeoises (RTL en tête). Le monopole détenu par la radio publique interdit toute autre source d'émission, les brigades de la RTT veillent et les amendes sont lourdes. Malgré cette chape de plomb, l'heure est à la libéralisation des ondes à travers toute l'Europe et plusieurs stations pirates apparaissent un peu partout dans le pays. L'Association pour la Libération des Ondes voit le jour en 1978 avec une revendication simple, dépénaliser l'activité radiophonique non-publique. Ses membres, radios alternatives, militantes ou de combat, occupent la bande FM de manière illégale et défendent des projets qui ne bénéficient d'aucun écho médiatique, comme Radio Eau noire à Couvin. Les initiatives se répètent un peu partout sur le territoire et, en 1980, plus d'une cinquantaine de radios libres émettent en parfaite illégalité. À Louvain et Bruxelles, les premières radios étudiantes occupent elles aussi l'antenne.

« Le cas louvaniste nous a clairement inspirés » raconte Étienne Baise, étudiant en chimie à l'époque, et membre de la première équipe à l'origine de Radio Sart Tilman. « C'était presque un pari à la base, un défi lancé à la communauté étudiante liégeoise. On ne pouvait pas ne pas disposer nous aussi d'une radio, même si nous n'avions aucune expérience en la matière ! » Les lieux de rassemblement manquent et la plupart des étudiants ne côtoient que rarement ceux d'une autre faculté. « L'esprit de campus » que les autorités appellent de leurs vœux, n'existe pas dans les faits. Cependant, une population éclectique d'étudiants se retrouve et vit ensemble sous le même toit, au home du Sart Tilman. À l'initiative d'une poignée d'entre eux, le projet prend vie, dans une relative improvisation. Avec du matériel rudimentaire, un studio rapidement installé dans un local inoccupé du bâtiment, la petite équipe diffuse quelques heures de programmation quotidienne : « Cela a un peu commencé comme une blague. Un mini-émetteur, qui nous permettait juste de couvrir le home, une table de mixage, deux platines et quelques micros. Nous n'y connaissions pas grand-chose mais l'envie était là » se remémore Marc Lacroix. Les autorités académiques n'interdisent pas l'activité, qui reste illicite, et ne s'en préoccupent pas davantage. Radio Sart Tilman, qui ne porte pas encore officiellement ce nom, est née.

Petit à petit, le projet fédère les enthousiasmes, l'équipe s'étoffe, le champ de diffusion s'élargit et la grille des programmes s'encombre rapidement d'émissions en tous genres, dans une belle cacophonie. Culture, musique, politique, interventions en langue étrangère : « Le home regroupait une population tellement hétéroclite, tellement cosmopolite que nous disposions d'un afflux permanent de sang neuf, d'idées nouvelles, de contenu. » En plus de la population étudiante, l'antenne s'ouvre à toute une série d'associations, de groupes et mouvements qui y disposent d'un canal de diffusion. « Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'était très varié » explique Patrick Biren, un des membres fondateurs. « La radio des travailleurs liégeois côtoyait l'émission ˝Ca bouge dans les sous-bois˝, animée par un certain Jacky Morael, avant que ˝Radio passe-muraille˝ ne donne la parole au monde carcéral. Il arrivait même que certaines personnes piquent la clé du studio pour diffuser une émission pirate. Faire cela sur une radio elle-même hors-la-loi, avouez que c'est assez piquant ! »

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Embrouilles et débrouille

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Si les années 80 voient la naissance et le développement des radios libres, leur existence demeure effectivement illégale. Aucun émetteur installé sur le sol belge ne peut diffuser autre chose que les programmes de la RTBF. La juridiction du moment reste assez floue et son interprétation laisse parfois à désirer. Le premier décret autorisant une libéralisation partielle des ondes et dessinant un premier cadre légal n'apparaît qu'en 1985.   « Nous n'étions pas autorisés à émettre, mais nous n'étions pas non plus empêchés de le faire. Et nous profitions du soutien et de la complicité des autorités académiques pour continuer à diffuser nos programmes », poursuit Marc Lacroix. Université d'État, l'ULg est en quelque sorte maîtresse chez elle. Aucun représentant de l'ordre ne peut violer son enceinte sans en référer aux autorités académiques. Qu'il s'agisse de la police ou des brigades mobiles de la RTT, l'Université doit être prévenue, par avance, de leur arrivée. Un délai qui donne évidemment le temps de passer un petit coup de fil totalement désintéressé... 

« Malgré tout, on ne se cachait pas vraiment. Il n'était pas difficile de nous trouver avec notre antenne de 20 mètres perchée sur le toit. Mais la radio avait ses supporters et tous les habitants du home la soutenaient. » Et s'il faut aller jusqu'à s'attrouper autour des brigades de la RTT pour les dissuader de fouiller le bâtiment, aucun problème. « Nous avons dû connaître deux ou trois descentes, et même si nous avons dû rapidement démonter le matériel, nous n'avons jamais été réellement inquiétés » se souvient Étienne Baise.

Année après année, la radio s'agrandit, noue des contacts privilégiés avec la Fédération des étudiants, qui la soutient financièrement : « À l'heure actuelle, monter une radio ne coûte presque plus rien mais il y a 30 ans, cela restait très prohibitif. L'achat d'un émetteur pouvait rapidement plomber un budget, sans parler de la console de mixage, des enregistreurs, des bandes magnétiques... Il fallait parfois ruser et user du système D. » Une débrouille poussée à l'extrême puisque l'équipe est même allée jusqu'à construire son propre émetteur de toutes pièces ! Marc Lacroix, alors étudiant en physique, profite d'un passage par le Cyclotron de Louvain-la-Neuve pour s'entretenir avec Yves Jongen et pose, sans le savoir, les jalons d'une collaboration professionnelle future : « En me renseignant auprès de spécialistes, j'ai acquis pas mal d'expérience et de contacts qui m'ont, par la suite, permis de décrocher mon premier emploi. Emploi que je n'aurais jamais eu sans mon passage par Radio Sart Tilman. »

RST arrose désormais le grand Liège, ce qui n'est pas sans poser quelques problèmes de cohabitation avec les radios voisines. Les ondes sont sans cesse parasitées par les signaux des nombreuses antennes qui émettent à des fréquences bien éloignées des réglementations actuelles, non sans créer quelques tensions : « C'était un peu à celui qui émettrait le plus fort, et nous n'étions pas les derniers à ce petit jeu là, sourit Marc Lacroix. On a eu quelques échanges pour le moins virils avec une station concurrente. »

Pendant près de cinq ans, RST gagne en notoriété, reçoit le soutien du directeur de la RTBF de l'époque, Robert Stéphane, mais doit rapidement faire face à différents problèmes. Structure bénévole et associative, la radio dépend presque exclusivement des budgets alloués par l'Université et la Fédération des étudiants. En outre, elle ne peut compter que sur la motivation de ses membres. « Le travail de l'ombre était important, pas toujours reconnu et usant à la longue. Au fur et à mesure, on s'implique davantage dans l'organisation interne, dans la gestion administrative et l'animation devient presque secondaire » précise Étienne Baise. Les étudiants des débuts terminent leurs études et quittent peu à peu le navire, la relève peine à suivre et, suite à de gros problèmes logistiques et financiers, l'année académique 86-87 sonne le glas de cette première tentative de radio universitaire liégeoise.

Seconde naissance

La radio n'émet plus, mais l'idée perdure et revient au goût du jour à l'horizon 94. On rappelle les anciens pour « former » et conseiller une nouvelle équipe, désireuse de relancer le projet : l'ASBL 48FM se crée au sein de la Fédé. Empruntant son nom à la ligne de bus qui relie le centre ville au campus universitaire du Sart Tilman, 48FM souhaite, dès sa création, rassembler tous les étudiants de la région liégeoise, universitaires ou non, pour en faire un organe de diffusion dédié. Au même moment, la Communauté française réorganise son fameux plan fréquence. La bande FM ressemble à une vraie pelote de laine et les autorités politiques comptent bien y remettre un peu d'ordre. Trop tôt, malheureusement. Mal préparée, la radio loupe le coche et reste, pendant 4 ans encore, silencieuse.

En 1998, l'équipe en place noue des contacts avec une radio locale, Ciel FM, et décroche une place dans leur grille des programmes. Si les étudiants ne peuvent encore émettre sur une fréquence propre, leur soif de radio est très grande. Ils profiteront donc des ondes d'une station voisine. Très vite, les animateurs en herbe prennent leurs quartiers dans ce studio, au point d'en oublier qu'ils n'en demeurent que les hôtes. « C'était assez fou quand on y repense. Pendant près de 4 heures, Ciel FM n'existait plus. Nous diffusions notre propre jingle, invitions qui nous voulions, programmions la musique qui nous plaisait. Toutes les semaines, nous prenions véritablement possession de l'antenne d'une radio privée, ce qui serait totalement impensable à l'heure actuelle. » Aujourd'hui animateur sur Classic 21, Jean-Philippe Lejeune doit sa vocation à son passage par la radio étudiante. « On apprenait sur le tas, nous ne devions pas être bons tout le temps mais on y mettait beaucoup d'enthousiasme, d'envie et de spontanéité. C'est d'ailleurs cette liberté de ton qui nous a valu pas mal de remontrances, jusqu' à ce que Ciel FM décide carrément de se passer de nous ! » Après six mois de cohabitation mouvementée, 48FM se retrouve à nouveau orpheline d'antenne et part en quête d'un nouveau porte-voix.

« Le projet a véritablement décollé en 1999. » Olivier Beaujean, animateur et membre historique de la radio, participe au nouvel élan impulsé par quelques étudiants motivés de la section Communication de l'Université. « Après notre passage sur Ciel FM, nous avions décidé qu'il était temps de disposer d'un local propre et d'un matériel qui nous appartiendrait. Grâce à l'aide de la COSOCU1 et des Amis de l'ULg, nous avons pu acquérir une table de montage et quelques micros tandis que la Fédé mettait à notre disposition un local au dernier étage de la maison des étudiants. » L'ASBL, qui y sévit toujours, se fixe définitivement et entame une collaboration avec une autre radio locale, Équinoxe FM. « Le deal était le suivant, nous avions droit à un 1/4h d'émission tous les matins, à combler comme bon nous semblerait. » La radio, perchée aux abords de la Citadelle, doit recevoir l'émission du jour, enregistrée dans les studios de 48FM, sur support mini-disc. Pas de MP3 à l'époque, encore moins d'Internet à haut débit. « À tour de rôle, nous devions amener nos quinze minutes quotidiennes aux aurores. Pas toujours simple lorsqu'on connaît les habitudes festives des étudiants, il est d'ailleurs arrivé quelques fois que l'émission n'atteigne jamais les hauteurs ! »

À l'étroit dans une case horaire aussi ténue, les animateurs obtiennent, quelques mois plus tard, une nouvelle tranche dans la grille, plus à même de laisser les étudiants s'exprimer sur la durée. Tous les mercredis, de 18h à 20h, Système 48 débarque sur le 100.1fm pour deux heures d'émission enregistrées en « conditions direct ». Un cocktail curieux qui mêle culture, vie étudiante, musique et bonne humeur, non sans une certaine dose de professionnalisme « À partir de 2000, l'émission tisse des liens étroits avec la section Communication de l'ULg. Grâce à l'aide de Jacques Cremers, professeur de pratique et journaliste à la RTBF, pas mal d'étudiants poussent la porte du studio et se prennent au jeu. Sans cet apport essentiel, je ne pense pas que nous aurions pu continuer encore longtemps, » poursuit Olivier Beaujean. Gérer, construire, animer une radio, fût-elle de petite envergure, est une activité chronophage et ne peut compter que sur la motivation de ses bénévoles. Plusieurs d'entre eux n'hésitent pas à sacrifier une partie de leur temps d'étude pour faire tourner la boutique. « Je ne regrette pas ce manque d'assiduité au cours, tempère Jean-Philippe Lejeune. Certes, on aurait pu terminer nos études un peu plus tôt, obtenir de meilleurs résultats mais ce que nous avons construit à l'époque continue d'exister encore aujourd'hui et c'est une grande satisfaction. Nous avons pu assurer une transition en douceur avec l'équipe qui nous a succédé, cela en valait le coup ! ».

L'ère numérique

« Nous avons fait nos premières armes lors des RITU2. Nous avions les pleins pouvoirs en quelque sorte, on partait, micro en bandoulière, réaliser nos reportages qui étaient ensuite diffusés sur antenne. Un premier contact qui nous a donné envie d'aller plus loin. » Céline Laurent, étudiante en journalisme à l'époque, doit également beaucoup à son passage par 48FM. « On est arrivé au bon moment. Toute une génération d'animateurs s'en allait, il y avait donc la place, l'énergie pour mettre sur pied un nouveau projet d'envergure. Cela nous a apporté ce qu'on n'apprend pas sur les bancs de l'Université, à savoir monter un dossier complet, gérer un budget, ménager les uns et les autres pour faire en sorte que la radio fonctionne. » Système 48 continue d'animer sa tranche horaire sur les ondes d'Équinoxe, mais un projet, plus ambitieux, émarge petit à petit. L'outil à disposition déborde de potentiel mais son utilisation reste frustrante. « On possède un studio, une équipe d'une vingtaine de bénévoles et une furieuse envie de se faire entendre. Deux heures d'émission hebdomadaire, cela devient rapidement trop peu. » Un temps réenvisagé, le passage sur une fréquence 100% étudiante est à nouveau abandonné, faute d'autorisation d'émettre.

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L'équipe aux commandes de Système 48 en 2002


Nous sommes en 2003, l'internet à haut-débit se démocratise, levant une barrière technique pour permettre à une radio de véritablement émettre depuis le Web. Après quelques débats et réunions, la décision est prise : pouquoi ne pas proposer directement les programmes sur la toile ? Le pari est lancé, un site créé et les premières émissions podcastées (une nouveauté) et diffusées vers le monde entier.  « Il faut se replacer dans le contexte de l'époque, une radio sur Internet, en streaming, c'était encore très rare, assez osé » remarque Quanah Zimmerman. « Pour des étudiants, lancer quelque chose de cette taille, un brin précurseur, c'était plutôt culotté. »

Projet sous le bras, les étudiants débarquent dans le bureau de Bernard Rentier, Vice-Recteur en 2003 et en charge, notamment, des affaires socioculturelles. Le but : convaincre les autorités du bien-fondé de leur démarche et du nécessaire soutien de leur part : « L'idée m'a rapidement séduit. D'une part, l'ULg était un peu en retard par rapport aux autres universités du pays et nous avions besoin de plus de visibilité, mais le projet était surtout original et émanait directement des étudiants. Nous avons rapidement pu tisser entre eux et le SEGI3 les ponts nécessaires pour assurer une pérennité technique et logistique à hauteur de leurs ambitions ».

Après quelques mois de palabres et de mise au point, 48fm.com diffuse, à partir de mars 2004, 16 heures d'émissions quotidiennes. « Nous sommes passés de deux heures, réfugiés sur une radio étrangère et un peu perdus au sein d'une grille hétérogène, à 16h par jour, en continu, sur Internet., reprend Quanah Zimmerman. Avec le recul, on se dit que c'était assez extraordinaire d'arriver à un tel résultat, en ne comptant que sur une poignée de personnes. » Très vite cependant, l'équipe doit faire face aux mêmes problèmes rencontrés par l'équipe de RST vingt ans plus tôt.

Gestion administrative lourde et contraignante, suivi technique et logistique, encadrement des nombreux animateurs et rubricards qui transitent par le studio. C'est inévitable, une structure étudiante et bénévole reste toujours tributaire de la volonté et de l'implication à géométrie variable de ses membres. Pour permettre à la radio de continuer à fonctionner correctement, l'évidence surgit rapidement : « Il fallait absolument que 48FM dégage des fonds pour engager un permanent, une personne payée pour gérer, au jour le jour, tous les petits détails nécessaires au bon fonctionnement de l'ensemble » raconte Céline Laurent. Ce nouveau projet se voit à nouveau soutenu par Bernard Rentier et, en septembre 2004, 48FM peut envisager son futur avec sérénité grâce à l'engagement d'un employé à mi-temps.

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Libérés du poids bureaucratique, les animateurs s'essayent, pendant plus d'un an, à ce nouveau rythme, adoptent un ton et se font une place au sein de la communauté étudiante. De nouvelles têtes débarquent, proposent de nouveaux contenus et relancent le projet d'émettre enfin sur les ondes. La donne a changé, le passage sur le net avait en effet valeur de test. 48fm pouvait-elle assurer une diffusion permanente, produire différentes émissions en continu et ce, toute l'année ? En répondant par l'affirmative, la radio lève la dernière barrière, d'autant plus qu'un nouveau plan fréquence est censé voir le jour dans le courant de l'année 2006. Censé, à tout le moins puisque l'agenda politique repousse encore l'échéance. 48FM, qui a déjà bouclé son dossier, ne baisse cette fois-ci pas les bras : « Nous avions constitué le dossier, nous avions l'envie et les contacts. Pourquoi dès lors s'arrêter en chemin ? ». Et l'équipe étudiante de reprendre le projet à bras le corps et de se lancer dans l'aventure. « Le plan fréquence ne verra pas le jour ? Qu'à cela ne tienne, nous émettrons quand même ! » avertit alors Fred Cools, le président du moment. L'Université marque son accord, une antenne est fixée sur le toit d'un bâtiment technique au Sart Tilman. Près de 25 ans après sa première diffusion, la radio des étudiants émet à nouveau sur les ondes liégeoises. Et n'a plus arrêté depuis.

 

 

François Colmant
Mars 2011

 

 

 

 

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François Colmant est chercheur au Département des Arts et Sciences de la Communication. Ses principales recherches portent sur l'évolution de la presse en ligne et son influence sur la profession journalistique.

 

Voir aussi : l'article paru dans le 15e Jour

et le reportage vidéo de la WebTV


 

Repères

1981 : Radio Sart-Tilman, voit le jour
1986-87 : Fin de l'épopée RST
1994 : Création de l'ASBL 48 FM au sein de la Fédé
1999 : Premières émissions sur Ciel FM et Equinoxe FM
2003 : Création du site 48fm.com. Premiers podcasts
2004 : 48Fm diffuse 16 heures de programmation quotidienne en streaming sur Internet
2004-05 : L'ULg alloue un budget permanent à la radio, lui permettant d'engager un employé à mi-temps
2007 : La saute enfin le pas et émet sur la bande FM
2008 : Le plan fréquence octroie un espace dédié et définitif à 48FM


 

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2 Rencontres internationales de théâtre universitaire
3 Service Général d'Informatique


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