Michel Lambert

L'auteur

viedoiseau

Michel Lambert est né en 1947 à Aïcha, dans l'ex-Congo belge. Pendant plus de vingt ans, il a été journaliste dans un hebdomadaire bruxellois. Entré relativement tard en littérature, en 1987, avec un recueil de nouvelles, De très petites fêlures, Michel Lambert alterne les parutions, publie tantôt un recueil de nouvelles, tantôt un roman. Il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages, dont Une vie d'oiseau (Espace Nord) qui a reçu le Prix Rossel en 1988. Ses histoires se déroulent toujours dans un univers qui privilégie la fragilité, l'endurance et le questionnement. Parallèlement à ses activités professionnelles, Michel Lambert anime de nombreux ateliers d'écriture en centre culturel, en prison et surtout dans des centres de santé mentale. Il coordonne aussi le prix Renaissance de la nouvelle, dont il est un des fondateurs. Enfin, il est aujourd'hui le rédacteur en chef du Carnet et les Instants, le magazine bimestriel qui rend compte de l'activité des auteurs de la Communauté française de Belgique. Entre les romans et les nouvelles de Michel Lambert apparaissent de nombreux points communs : une écriture sobre, un désespoir mêlé d'humour et le refus de tout jugement, des personnages souvent en crise, inaptes à communiquer. En avril 2011 va paraître son nouveau recueil de nouvelles, Dieu m'amuse.

 

 

 

Le roman

ciel

Le jour où le ciel a disparu, Éditions Le Rocher, 2008

On croise bien des personnages au long de ces dix nouvelles. Des hommes et des femmes à fleur de peau qui tentent de réagir à des événements minuscules : une rencontre qui rouvre une cicatrice, l'anniversaire de mariage d'un couple qui ne s'est pas aimé, un week-end à la mer qui creuse  le fossé entre un père et son fils... Dans ces chagrins « modèle réduit », le tragique et l'humour se rencontrent. La nostalgie des jours anciens, servie par une écriture sobre, a fondu sur ces êtres pour qui, depuis la jeunesse, « il s'est mis à pleuvoir l'été ». Saisissant au vol les failles du quotidien, de livre en livre, Michel Lambert compose une comédie humaine douce-amère, un catalogue des désillusions de l'âge mûr, où perce parfois un rayon d'espoir. Tous ces textes, qu'ils soient écrits à la première ou à la troisième personne, donnent le point de vue des personnages. Par ce biais, Michel Lambert ne décrit jamais le spectaculaire, mais bien le lent enlisement des hommes dans leur vie.

 

 

 

 

L'extrait

 



Michel Lambert parle de cet ouvrage :

 

 

Interview : Karel Logist
Caméra : Sébastien Varvéris
Mars 2011