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Croisements entre le roman et la psychanalyse

22 November 2010
Croisements entre le roman et la psychanalyse

Trois écrivains belges parmi les plus importants, Henri Bauchau – qui s'apprête à fêter ses 98 ans –, François Emmanuel et Jacqueline Harpman, sont également psychanalystes. Ils ne sont pas les seuls, l'exercice de cette profession a en effet déclenché une vocation littéraire chez plusieurs praticiens, tels Jean-Bertrand Pontalis, Marie Darrieussecq, Philippe Grimbert, Michel Schneider, Tobie Nathan, le très médiatique Gérard Miller, François Gantheret ou Karim Sarroub. Littérature et analyse ne sont jamais totalement étrangers, comme l'affirme François Emmanuel : « Les psychanalystes voient dans toute forme d'art une expression paradigmatique de ce qu'ils tentent de saisir (...) cet arrière-pays nocturne que l'on nomme, à défaut d'autre mot, l'inconscient (...) »

Jacqueline Harpman

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«Savoir ce qui se passe dans la tête des gens a toujours été un intérêt majeur chez moi, déclarait Jacqueline Harpman lors d'une rencontre publique animée par Stéphane Lambert en septembre 19981. Cela a peut-être même déterminé mes goûts littéraires : j'étais tournée vers Stendhal, vers Proust, vers toute cette littérature assez classique que l'on nomme roman d'analyse. La psychanalyse m'apparaissait comme un prolongement, une façon de faire la même chose dans un autre domaine, d'une autre manière.»

Chez l'auteur d'Orlanda (Prix Médicis 1998), l'écriture romanesque précède pourtant l'analyse. Née à Bruxelles en 1929, Jacqueline Harpman publie à 30 ans son premier roman, Brève Arcadie, d'emblée couronné par le Prix Rossel. Deux autres suivent, toujours chez Julliard, L'Apparition des esprits (1960) et Les Bons sauvages (1966). À 38 ans, encouragée par une amie, elle entame des études de psychologie à l'Université Libre de Bruxelles. «Je n'avais pas d'histoire à raconter, se souvient-elle. Je me trouvais dans une période de stérilité et je n'avais pas oublié mon intérêt pour la psychanalyse.».

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Elle travaille comme psychothérapeute puis comme psychanalyste avant de revenir au roman deux décennies plus tard avec La Mémoire trouble (1987). Dès lors, elle n'arrêtera plus d'écrire, publiant plus de vingt livres (romans, nouvelles, pièces de théâtre) jusqu'à Ce que Dominique n'a pas su, son dernier roman à ce jour, paru en 2007.

«Pour quiconque serait à la fois romancier et psychanalyste, il m'apparaît comme tout à fait certain qu'il y a des liens qu'il faudrait peut-être chercher à repérer mais, chez moi, j'en suis incapable. Je me doute bien que des liens existent mais je ne sais pas lesquels», commente-t-elle encore. Ce n'est cependant pas du côté de cette discipline qu'il faut chercher les raisons de son évolution romanesque entre ses deux périodes mais de celui de... Wagner. Assistant à une représentation deTristan et Iseult au Théâtre de la Monnaie, elle a en effet découvert «une musique, une façon de penser» qui, déclenchant «quelque chose» en elle, a modifié sa manière d'aborder le roman.

 

François Emmanuel

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Si Jacqueline Harpman n'aime guère mêler ses deux «métiers», et si effectivement son travail romanesque peut être apprécié sans le prisme psychanalytique, ce n'est pas le cas de François Emmanuel (né en 1952 à Fleurus) dont l'œuvre entière est imprégnée d'introspection. Son arrivée au roman à été tardive et progressive. Au cours de ses études de médecine, il se passionne pour le théâtre. Il monte une pièce avec son frère, Bernard Tirtiaux, avant d'interrompre sa formation d'assistant en psychiatrie pour suivre pendant plusieurs mois le travail de Jerzy Grotowski et son Teatr Laboratorium à Wroclaw, en Pologne. Nous sommes en 1970-80 et il lui faudra encore attendre près de dix ans avant de publier son premier roman, Retour à Satyah, signant entretemps un recueil de poèmes, Femmes prodiges.

«Je suis entré en écriture par la porte de la poésie», a-t-il rappelé lors l'une de ses conférences données dans le cadre de la Chair poétique de l'Université catholique Louvain-la-Neuve2. «En amont, il y a la poésie, fille de la musique, il y a le goût des mots, des silences, et des accointances entre les mots, la perception de ce qui soulève insensiblement les textes. Et ce bonheur de pouvoir jouer sur la page ou sur le fil de l'oreille avec ce trois fois rien des mots pour voir s'ouvrir, par éclats, un certain au-delà du sensible.»

Le passage de la poésie au roman «n'a pas été sans mal», a-t-il confié en janvier 1999 à Stéphane Lambert. «Il m'a fallu des années pour arriver à la fluidité du roman. Dans le roman, on prend quelqu'un par la main et il ne faut pas le lâcher en route. Dans la poésie, on peut exiger un travail de la part du lecteur. Être passé par la poésie m'a donné le sens du poids des mots.»

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C'est effectivement par son style que l'œuvre romanesque de l'auteur de La Passion Savinsen (Prix Rossel 1998) ou de La Question humaine se singularise. Une écriture qui dit l'intériorité des personnages, qui révèle leur moi profond dans des situations, sinon de détresse, tout au moins de trouble profond, de remise en question. Ces différentes figures humaines n'étant autres que les traductions romanesques d'un autre moi, le sien, comme il l'a expliqué à Lambert: «Ce qui est passionnant dans la construction d'une œuvre romanesque – je dis cela très modestement –, c'est que l'on part dans la fiction et que, quelque part, on travaille avec son autobiographie. Je m'en rends compte de plus en plus. Je croyais partir très loin mais au fond, je suis peut-être plus dans l'autobiographie que si je voulais parler de ma vie parce que l'on remonte à des tensions très archaïques.» Ajoutant que «quand on écrit, on fait surgir de sa plume quelque chose que l'on a fait nous-mêmes, mais qui nous est tout à fait étranger.» D'ailleurs, pour lui, le roman est «un territoire intime et pourtant étranger, un lieu qui m'attire mais à l'orée duquel je ne sais rien. L'attirance suscitée par le lieu est peut-être liée à une expérience ancienne, une traversée partielle, un moment oublié.»

Quant aux rapports entre les artistes et les psys, l'écrivain s'en explique sur son site. «On observe [entre eux] depuis toujours une très grande fascination, écrit-il. Pareille attirance mutuelle se comprend aisément. Les artistes se sentent trop souvent fragilisés, débordés par leur propre sensibilité, au point qu'ils vont volontiers consulter les psychanalystes, dont le savoir supposé distille çà et là de puissantes séductions. Ce mouvement d'appel n'est pas chez eux sans réticence, appréhension imaginaire, crainte, parfois légitime, de voir se tarir la source de leur création. Les psychanalystes de leur côté voient dans toute forme d'art une expression paradigmatique de ce qu'ils tentent de saisir. (...) Et les uns et les autres de partager un peu le même territoire, cet arrière-pays nocturne que l'on nomme, à défaut d'autre mot, l'inconscient, cette forêt incertaine qu'ici l'on défriche méthodiquement, là on reboise avec inconstance, où les premiers s'évertuent à tracer quelques routes, où les seconds s'entêtent à se perdre, et d'où s'«originent» aussi bien les rêves, les lapsus, les trébuchements de la vie, les symptômes, que les tableaux, les romans, les poèmes, les chants.»

François Emmanuel aime rendre «justice» à Henry Bauchau, cet «oncle lointain» dont les livres «dédicacés» traînaient sur la table familiale.  Et qui, «très inconsciemment sans doute, [m']autorisa au franchissement vers l'écriture». Même s'il précise que la psychanalyse n'a pas pris, chez lui, l'importance qu'elle a acquise chez son aîné.

 

Henri Bauchau

Né en 1913 à Malines, Henry Bauchau suit des études de droit dans les années 1930 et, en 1947, entame chez Blanche Reverchon-Jouve, l'épouse du poète qui deviendra la Sibylle dans La Déchirure, une analyse de trois ans. Il en suivra une seconde à la fin des années 1960. En 1953, il quitte Paris pour fonder un collège international pour jeunes filles à Gstaad, en Suisse. Il publie à la fin des années 50 des poèmes, rapidement suivis par une pièce de théâtre, Gengis Kahn. C'est en 1966 que voit le jour son premier roman, La Déchirure, un texte profond qui raconte la mort à venir d'une mère. Le Régiment noir, un nouveau voyage intérieur dont le cadre est les États-Unis durant la Guerre de Sécession, paraît six ans plus tard. Il faudra attendre près de deux décennies avant que cet homme hanté par la Chine (comme en témoigne par exemple son Essai sur la vie de Mao Zedong) revienne au roman avec Œdipe sur la route, devenu ensuite un opéra en quatre actes. Depuis, il n'a cessé de publier des romans (tels Antigone, Prix Rossel, ou L'Enfant bleu, inspiré par sa pratique psychothérapeutique) et récits (Diotime et les lions, Les vallées du bonheur profond), un essai (L'écriture à l'écoute), des poèmes (Heureux les déliants) et des journaux (Jour après jour, Le journal d'Antigone, Passage de la Bonne-Graine).

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Bauchau se dit «psychanalyste par nécessité» et «écrivain par espérance». Comme son neveu, donc, c'est par la poésie qu'il est «entré en écriture». «C'est dans le monde disloqué où l'angoisse m'avait fait entrer, dans ce labyrinthe de l'analyse qui n'avait pas de fil d'Ariane pour revenir en arrière que je me suis mis à écrire, ou peut-être à apprendre à écrire des vers», note-t-il dans L'Écriture à l'écoute. Se demandant «Pourquoi des vers, pourquoi la poésie plutôt que la prose?», il tente une réponse: «Il me semble aujourd'hui que je me suis tourné alors vers la poésie parce qu'elle vient de plus loin, d'une étendue plus profonde de l'histoire et de la préhistoire humaines.»

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Chez lui, l'écriture et l'analyse sont intimement liées, elles se sont libérées mutuellement tout en continuant «à agir et à évoluer ensemble». «L'analyse a été la coupure, l'étape décisive de ma vie», reconnaît-il. «L'écriture, l'aventure poétique, précise-t-il encore, ressemble à un lapsus, à une irruption de l'inconscient, à contre-courant de l'immense phrase de la vie courante et du tumulte du temps. La dictée intérieure de la création naît de l'intense loisir du silence pour aller vers celui d'une écoute.» «C'est hors du travail de la conscience que se font les véritables rencontres, découvertes et incendies de mots», conclut-il.

 


 

1 Elle a donné lieu à un recueil l'année suivante chez Ancre Rouge, la maison fondée Lambert, Les rencontres du mercredi, où figurent des entretiens avec une quinzaine d'auteurs en majorité belges (Pierre Mertens, Nicolas Ancion, Xavier Hanotte, Françoise Lalande, François Emmanuel, Bernard Tirtiaux, etc.)
2 Ses quatre interventions ont été reprises en 2007 dans Les voix et les ombre aux Editions Lansman (à Morlanwelz).


Jean-Bertrand Pontalis 

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Né en 1924, agrégé en philosophie, le Français Jean-Bertrand Pontalis collabore après-guerre aux Temps Modernes de Jean-Paul Sartre dont il est proche. Dans les années 1950, il suit une analyse didactique avec Lacan avant de participer à l'écriture du Vocabulaire de la psychanalyse. Ce n'est qu'en 1980, un an après être entré au Comité de Lecture de Gallimard, maison où il a créé la collection Connaissance de l'inconscient, qu'il s'engage sur la voie littéraire avec Loin. Il a depuis publié une quinzaine de brefs récits ou essais portés par une langue très pure – Elles, La Traversée des ombres, L'enfant des limbes, Le dormeur éveillé, Frère du précédent –, tout en lançant, en 1989, une autre collection, L'un l'autre, qui «se donne pour objet de rassembler des œuvres qui dévoilent «les vies des autres telles que la mémoire des uns les invente »». Et au catalogue duquel figurent d'ailleurs plusieurs psychanalystes-écrivains  (Michel Schneider ou François Gantheret).

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Ses textes, d'une profonde exigence littéraire, entrent en empathie avec le lecteur, ce qui fait dire à l'un de ses commentateurs (Edmundo Gomez Mango) qu'il s'agit d' «une écriture de la philia, de l'amitié. Elle fait du lecteur un interlocuteur. Écrire pour soi, de soi, avec soi-même devient, par une mystérieuse opération intérieure, écrire pour l'autre». La psychanalyse, pour Pontalis, n'est pas «un modèle conceptuel mais l'espace d'un renouveau esthétique et éthique dans le domaine de la création littéraire.»

«Je rêve d'une écriture analytique, là encore sans trop savoir ce que j'entends au juste par là, observe-t-il dans La Traversée des ombres. Peut-être d'une écriture qui serait asociale – comme le rêve, comme l'analyse, comme la lecture, comme l'amour, qui est aussi «vie secrète» – et trouverait dans les ressources du langage le pouvoir d'atteindre tout un chacun en ce qu'il a de plus intime et de plus étranger.»

Dans un autre de ses récits, Le Dormeur éveillé, il relève que «peut-être n'écrit-on jamais de livres, même les livres les plus sophistiqués, les plus tourmentés, que pour éviter d'être précipité dans notre enfer, que pour tenter de civiliser cette sauvagerie que le cauchemar révèle crûment sans l'écran protecteur du rêve.»

 

Marie Darrieussecq

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C'est pour «séparer (autant que faire se peut) ma névrose de mon écriture» que Marie Darrieussecq, née en 1969, a fait pendant huit ans une analyse au terme de laquelle elle a pu écrire Truismes. Avec ce roman, l'un des plus gros succès de l'année 1996, elle est enfin parvenue, après des manuscrits ne concernant que son «nombril», «à inventer un personnage, à séparer ma voix de la voix du personnage», a-t-elle déclaré au magazine Lire en 2006. «Grâce à l'analyse ma névrose vient nourrir mes livres sans les étouffer, et donc les rend lisibles, les tourne vers les autres», s'est-elle réjoui. Elle qui avait suivi de études de lettres est devenue elle-même psychanalyste. Sans cesser d'écrire puisqu'elle a signé une dizaine de livres jusqu'à Tom est mort paru en 2007.

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 Photo © Bamberger 2007 /  POL

 


Philippe Grimbert

Né en 1948, Philippe Grimbert a suivi des études de psychologie avant de suivre une analyse et d'ouvrir son propre cabinet à Paris. Il écrit des essais relevant de son domaine professionnel (Psychanalyse de la chanson, Pas de fumée sans Freud, Chantons sous la psy), ainsi qu'un guide pratique décalé, Évitez le divan, sous-titré «Petit guide à l'usage de ceux qui tiennent à leurs symptômes», puis finit par passer au roman. Il publie en 2001 La Petite robe de Paul, en 2005, Un secret, gros succès public couronné par le Goncourt des Lycéens et adapté au cinéma par Claude Miller, et, en 2009, La Mauvaise rencontre.

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Michel Schneider

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Le psychanalyste Michel Schneider, également haut-fonctionnaire, a, lui aussi, écrit sur son terrain professionnel (Blessures de mémoire, Voleurs de mots), de même qu'un roman (Je crains de lui parler la nuit, en 1991). Les deux domaines de trouvent mêlés dans ses livres touchant à la biographie, surtout Maman, où il observe les rapports entre Marcel Proust et sa mère (paru dans la collection de Pontalis, L'un l'autre) et Marilyn, dernières séances (Prix Interallié 2006, Grasset) où il raconte les liens de l'actrice avec son dernier psychanalyste, Ralph Greenson. Une relation étrange, violente, paroxystique, dans laquelle le psy s'est totalement investi, tentant de sauver sa patiente par tous les moyens, sans y parvenir comme on sait.

 

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Tobie Nathan

Né en 1948 au Caire, titulaire d'un doctorat en psychologie, Tobie Nathan est en France l'un des représentants les plus importants de l'ethnopsychiatrie. Il publie des romans depuis 1993, notamment 613, dont le héros est un psychiatre, ou Mon patient Sigmund Freud, qui met en scène Vienne au début du 20e siècle et l'un de ses plus fameux citoyens. Qui a tué Arlozoroff, paru au printemps dernier chez Grasset, apparaît comme une enquête, menée de nos jours, sur l'assassinat resté inexpliqué, en juin 1933, d'Haïm Arlozoroff, un leader sioniste de gauche qui aurait pu devenir le premier chef de l'État d'Israël. Autour de cette énigme, Tobie Nathan a construit un roman dont l'une des héroïnes est Magda Goebbels. La femme du responsable de la propagande nazie, qui s'est suicidée en mai 1945 dans le bunker d'Hitler après avoir empoisonné ses enfants, a en effet été, longtemps auparavant, la maîtresse d'Arlozoroff, ce qui est toujours largement nié en Israël. Débarque aussi à Tel-Aviv un journaliste français, juif d'origine égyptienne, venu enquêter sur un meurtre perpétré à l'ambassade de France, celui d'un ex-espion israélien pendant le Guerre froide. Il y a encore mille et autres intrigues secondaires dans ce roman foisonnant qui passe allègrement d'une époque à l'autre, d'un point du globe à un autre. Et qui offre un portrait psychologique de Joseph Goebbels assez saisissant.

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Gérard Miller

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Né en 1948, Gérard Miller est le psychanalyste le plus médiatique de France grâce à ses apparitions télévisuelles ou radiophoniques, principalement chez Drucker (Vivement Dimanche) et chez Ruquier (On a tout essayé, On va s'gêner...). Tout en étant enseignant et clinicien, cet ancien élève de Normale Sup est également chroniqueur (La Vie, Paris Première, certains quotidiens), réalisateur, auteur et présentateur télé, scénariste et dialoguiste (deux films de Francis Girod) et, bien sûr, auteur de livres. Depuis 1988, il en a signé une quinzaine.  Dont Minoritaire, «une fiction autobiographique, qui démarre au CE2, passe par le maoïsme et la psychanalyse, puis arrive à la télévision» (2001), Après la colère, où Miller répond à tous ceux qui minimisent le fascisme à la française (2001) ou Hypnose, mode d'emploi (2002).


 

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François Gantheret

Né en 1933, membre de l'Association des psychanalytique de France, François Gantheret est un proche de Jean-Bertrand Pontalis. Il a signé trois romans chez Gallimard ainsi que, dans la collection L'un l'autre, Petite route de Tholonet, autour de Cézanne. Début 2010, il a publié La nostalgie du présent - Psychanalyse de l'écriture.

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Karim Sarroub

Sarroubnb photo Catherine Hélie

Karim Sarroub est un psychanalyste français d'origine algérienne né en 1969. Il tient un blog hébergé par LeMonde.fr (après l'avoir été par Nouvel Obs.com), qui ne craint pas la polémique, notamment avec le romancier et directeur du Centre culturel algérien à Paris Yasmina Khadra, qu'il accuse de plagiat, ou avec Michel Onfray suite à son livre sur Freud. Il est aussi l'auteur de trois romans au Mercure de France, À l'ombre de soi, Racaille et Le Complexe de Mohamed, paru en 2008.

Photo © Catherine Hélie 
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Michel Paquot
Novembre 2010

 

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Michel Paquot est journaliste indépendant


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