Un Fonds Froidcourt-Droixhe à l'Académie Royale de Belgique

Froidcourt Diplôme maçonnique 2 Fr-Dr

 

Photographie du diplôme délivré en 1771 par la loge maçonnique liégeoise  de la Parfaite Intelligence à l’abbé Hubert-Joseph de Paix en qualité de chevalier de l’Orient et d’orateur.  Le diplôme est signé par Charles-Borromée, comte de Geloes, chanoine tréfoncier de la cathédrale Saint-Lambert et président de la Chambre des Finances, « très-vénérable maître ». Figurent également les mentions de Barthélemy-Mathias Dethier, « premier surveillant », du baron de Sarolea de Cheratte, qui sera vénérable-maître en charge en 1779 lors de l’affaire des francs-maçons d’Aix-la-Chapelle, etc. Le chevalier de Saint-Péravi définissait de Paix comme « homme d’Eglise, de cour, de cabinet et de société ». De Paix, qui pouvait aussi bien faire entendre sa voix à la Chambre des Comptes qu’au Collège des Médecins, était la vedette mondaine, la personnalité incontournable, providentielle, comme la spirale de la politique en produit régulièrement. Son appartenance à l’Emulation ne l’empêcha pas de rallier le parti des ultra-conservateurs avant la Révolution. Nicolas Bassenge éprouvait à son égard « une réticence instinctive »
 
Froidcourt Diplôme maçonnique Fr-Dr
Photographie du diplôme délivré en 1788 par la loge maçonnique liégeoise de la Parfaite Intelligence à George Adam Kilber, secrétaire des Postes de sa Majesté l’Empereur et Roi, en qualité d’apprenti, compagnon et maître. Le diplôme est signé du baron de Sarolea de Cheratte, grand-maître, et par « H.M. Chefneux, negotiant, surveillant ».
 
Froidcourt grétry isabey vert 300
Gravure d’Amédée Félix Barthélemy Geille (1802-1843) d’après le portrait de Grétry par Jean-Baptiste Isabey (1767-1855). D’après Le Plutarque français, Paris : Langlois et Leclercq, 1847, vol. 6, p. 25. On connaît de nombreuses variantes de cette gravure en couleur.
 
Froidcourt M. de Gages
Couplets adressés au marquis de Gages (1739-1787),  grand-maître de toutes les loges du Hainaut et Dépendances, le jour qu’il visita la loge de la Parfaite Intelligence, de Liège. – Voir : H. Hasquin, « Le marquis de Gages, un aristocrate hennuyer riche et influent », dans Le marquis de Gages (1739-1787). La franc-maçonnerie dans les Pays-Bas autrichiens. Ed. A. Dierkens, Editions de l’Université de Bruxelles, 2000, Collection Problèmes d’histoire des religions.  
 

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