Depuis quelques années déjà, l’œuvre écrite et audiovisuelle d’Alexander Kluge suscite un regain d’intérêt dans le monde littéraire et cinématographique francophone. À l’occasion notamment des publications françaises de son recueil Décembre (Diaphanes, 2012) et de Onze histoires pour Gerhard Richter (Fario n°12, 2013), ainsi que de la rétrospective que lui consacre la Cinémathèque française du 24 avril ou 3 juin, quelques chercheurs reviennent sur diverses facettes d’un des cinéastes, écrivains et sociologues allemands les plus prolifiques de ces soixante dernières années, auquel l’ULg consacrera un colloque international en décembre.

« L’histoire qui a une fin heureuse doit se dérouler dans le passé »
Par Jeremy Hamers, chercheur en arts et science de la communication

 Tout conte fait, ce sens qui ne va pas de soi . La longue marche d'Alexander Kluge
par Grégory Corman, chercheur en philosophie sociale et politique

« Autant s’emporte le temps  ». Décembre, d'Alexander Kluge et Gerhard Richter
par Céline Letawe, chercheuse en langue et littérature allemandes

Alexander Kluge et Heiner Müller, ou quand l’interview devient un art
par Bruno Dupont, chercheur en langue et littérature allemande

Temps de la vie, temps de l’histoire. Alexander Kluge et l’héritage du 20^e siècle
par Andrea Cavazzini, chercheur en philosophie morale et politique

Exegi monumentum… Notes sur Chronique des sentiments d’Alexander Kluge
par Julien Pieron, chercheur en philosophie morale et politique

Dossier coordonné par Grégory Cormann, Jeremy Hamers et Céline Letawe
Avril 2013 

Photos © Markus Kirchgessner