Hélène Morita

Après des études d'histoire de l'art, de chinois et de lettres, Hélène Morita fut envoyée deux ans durant comme professeur de français en Inde au lycée de Pondicherry. Elle a ensuite enseigné, à Tokyo, la langue et la littérature françaises une dizaine d'années à l'Institut franco-japonais ainsi qu’à l'Université de Nagoya. C’est à la fin de son séjour au Japon qu’elle a commencé à traduire des contes de Kenji Miyazawa, écrivain du début du 20e siècle considéré comme auteur classique par les Japonais – cependant, encore inconnu pour les lecteurs francophones. Pour sa traduction de Train de nuit dans la Voie lactée de Kenji Miyazawa, Hélène Morita a été couronnée par le Prix Shibusawa-Claudel en 1990, ouvrant ainsi une porte vers un autre goût de la littérature japonaise.

Depuis 2007, Hélène Morita traduit Haruki Murakami (Le passage de la nuit, Saules aveugles, femme endormie, Autoportrait de l’auteur en coureur de fond et l’incontournable trilogie 1Q84) (Belfond). Elle veille aussi à mettre en lumière des chefs d’œuvre classiques comme ceux de Sôseki Natsume (Botchan, À l'équinoxe et au-delà, Le mineur) (Serpent à Plumes), de Michio Takeyama (La Harpe de Birmanie) (Serpent à Plumes) et de Osamu Dazai (Bambou-bleu et autres contes) (Serpent à Plumes). Tout récemment, les lecteurs francophones ont pu découvrir un inédit de Yasunari Kawabata (Prix Nobel littéraire 1968), Les pissenlits, grâce à la traduction de Hélène Morita (Albin Michel, 2012).

 

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Kanako Goto enseigne la langue et la littérature japonaises à l'Université de Liège. Elle s'intéresse au problème de la réception de la culture japonaise, notamment à travers la traduction des œuvres littéraires.