L'humanité a déjà survécu à 182 fins du monde annoncées. Mais une fois de plus, on nous prévoit le pire, pour le 21 décembre, avec, cette fois encore, des explications «historiques», religieuses ou «scientifiques». Devrons-nous regonfler le cosmos avec les Shadocks* ou nous enfermer dans des bunkers à Burgarach en payant la couchette à prix d'or ?
Mais qu'entend-on par «fin du monde»? Comment le concept de fin est-il ancré dans notre histoire, dans notre pensée et dans notre imaginaire ?
- La Fin du Monde sera-t-elle d’origine astronomique ?
par Michael de Becker, astrophysicien - Une fin du monde avortée en Mésopotamie
par Önhan Tunca, assyriologue
- Eschatologies apocalyptique et millénaristes : christianisme et fin des temps
par Annick Delfosse, historienne
- Finitude et finalité sans fin (de l’histoire)
par Thomas Bolmain, philosophe
- Dérives sectaires et Apocalypse
par Gérard de Coninck, criminologue
- Dystopies de fin du monde - Une poétique littéraire du désastre
par Valérie Stiénon, spécialiste de littérature - En attendant la fin du monde : Deux espèces d’apocalypticiens
par Frédéric Claisse, chercheur en sciences politiques et sociales - Cinémapocalypse
par Bastien Martin, doctorant en cinéma
* « C’est demain la fin du monde », criait le devin-plombier. Et entre deux, il en profitait pour vendre aux populations paniquées des caleçons et des casquettes anti-fin du monde, soi-disant. Le professeur Shadoko avait lui une théorie. «Le cosmos Shadock, disait-il, est comme un gros ballon or ce cosmos n’est pas en extension, comme certains Shadocks hérétiques le croient. Il se rétrécit au contraire, et il se rétrécira, rétrécira, rétrécira-ra-ra, jusqu’à ce qu’il ne soit pas plus gros qu’un haricot, et là, il éclatera, tout éclatera…. »
Pomper ! elle était bien là la solution : pomper pour regonfler le cosmos. Les Shadocks série 4, épisode 0 : Les Shadocks et le big blank, de Jacques Roussel
(Quelques épisodes plus tard) « Pompez, pompez, malheureuses bêtes que vous êtes. C'était hier la fin du monde ! »