Jennifer Clément, La Veuve Basquiat

ClementJean-Michel Basquiat, un des premiers artistes à faire entrer le graffiti dans le monde institué de l’art, est aussi connu pour avoir développé une œuvre engagée contre le racisme. Depuis quelques années, son nom et son œuvre reviennent sur le devant de la scène au travers d’objets griffés de son nom ou de sa signature : la couronne.

Mais qui est vraiment Basquiat ? Suzanne, la fameuse Veuve Basquiat, raconte dans cet récit romancé sa relation amoureuse et tourmentée avec celui qu’on appelait « the radiant child » (l’enfant radieux). Elle y relate une période faite de drogues, de sexe, ainsi que la difficile quête de reconnaissance dans le monde de l’art.

De sa mère la laissant difficilement quitter son Canada natal à ce qu’elle a partagé de la courte vie de Basquiat, (ses déboires, ses gloires, les origines de son art), celle qu’il surnommait Venus dévoile surtout sa propre vie. À travers Suzanne, on se glisse dans le New-York underground des années 80, dans les sous-sols de la ville et dans tout ce qu’elle a de plus sombre et de plus créatif à nous raconter ! Basquiat se révèle à travers ses paroles comme un être déchiré, un artiste torturé, et un génie, qui dans son dessein de reconnaissance a su s’entourer des plus grands (Warhol, Haring…) ; et en devenir un à son tour !

 

Camille Gaillard

 

Jennifer Clément, La Veuve Basquiat , Trad. Michel Marny, Christian Bourgois éditeur, 2016, 201 p.
 

Lectures pour l'été 2017
Romans, nouvelles et récits romancés

<<< Précédent   •   Suivant >>>