Françoise Duesberg, Le fleuve et la barrière. Roman à sept voix

DuesbergSept voix et quatre générations ; trente chapitres qui couvrent un peu plus de  quarante ans, à cheval sur le tournant du millénaire, se projetant donc, pour une centaine de pages sur 138, de quelques années dans l’avenir. Mais, bon, ça ne durera pas… Pensons à 1984, si loin en 1948, et puis nous y étions, et puis c’est le passé. Déjà 2016 a basculé et nous aurons bientôt avalé 2019 et 2020, ces deux années où se précipitent rencontres croisées, découvertes de ce qui s’est passé et bouleversements sociaux qui débouchent en fin de compte sur une transition heureuse, en même temps qu’une « famille compliquée » retisse les fils qui en relient les membres, entre l’enterrement de l’(arrière)-grand-mère Louise et le berceau de Louison. Des lieux multiples aussi, d’une maison dans le pays de Caux, à quelques kilomètres de la mer à un bungalow sur les hauteurs de Wépion, beaucoup de chapitres à Paris, deux à Istanbul, un dans la chaîne des Puy. Ce n’est pas long, ça se lit vite, dans le plaisir connu des épisodes éclairés par différents regards. Des péripéties personnelles au bord de la grande histoire.

  Christine Pagnoulle

 

Françoise Duesberg, Le fleuve et la barrière. Roman à sept voix, Academia-L’Harmattan, 2015, 138 p.
 
 
 

Lectures pour l'été 2017
Romans, nouvelles et récits romancés

<<< Précédent   •   Suivant >>>