André-Joseph Dubois, Quand j’étais mort

duboisÀ l’enterrement d’un auteur liégeois sans grand succès, AJD, le narrateur, Cyril Robin, 26 ans, lui-même écrivain sous pseudonyme, est abordé par l’éditeur du défunt qui lui demande d’explorer l’ordinateur de son poulain. Il refuse, avant d’être relancé par sa fille, et d’accepter. Intervient alors Zerna, une jeune Italienne qui a débarqué chez AJD quelque temps avant sa mort. Cette jeune fille, qu’il avait croisée trois ans plus tôt dans un hôtel de Tarquinia où elle travaillait, est venue ouvrir une trattoria à Liège. Leur étrange cohabitation est racontée avec beaucoup d’humour. Ces dernières années, AJD était obsédé par un sujet, la médiocrité. Dans son ordinateur, son jeune confrère retrouve un ensemble de documents intitulés N’importe quoi, dont une partie ressemble à un journal. Quand j’étais mort est un roman à double entrée. En plus de raconter une histoire intrigante et de mettre en scène des personnages aux contours mystérieux, André-Joseph Dubois propose d’intéressantes pistes de réflexion sur le roman, l’écriture, l’inspiration, l’ambition, le succès (ou l’insuccès), etc.

André-Joseph Dubois, Quand j’étais mort (Weyrich)
 

Voir aussi André-Joseph Dubois, L’Œil de la mouche - André-Joseph Dubois - Les Années plastique -

 

Sorties de presse des ULgistes - printemps 2017
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