Laurent Robert, Métro Stalingrad

 

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Laurent RobertAuteur notamment d’un ouvrage sur Georges Fourest, Laurent Robert nous invite, dans Métro Stalingrad, à une balade buissonnière au cœur de Paris, le nez au vent, avec comme balises les cinquante «haïkus urbains» qui jalonnent le parcours. Délicieux périple où voisinent les Buttes-Chaumont («Slaloms des épaules nues / cœurs dénivelés»), des rues, des avenues, des commerces («La file patiente / Millefeuille dans Secrétan / Plaisir mérité»), des personnalités («Eugénie Cotton / Physicienne de Belleville / Hier féministe»), des collèges, des squares, des parcs, des cinémas («Fellini Roma /Au MK2 Quai de Loire / Autre adulation»), et puis retour au Métro Stalingrad («Interminables couloirs / Le ciel a trahi»). Le poète nous invite également à le suivre dans une ville du Borinage au fil des cinquante «haïkus borains» qui forment Rue de la Mariette. Une enfilade de rues, le marché de Boussu, la brocante de la gare, Charles Plisnier (originaire de la région), la Maison du Peuple, le Canal Nimy-Blaton, Van Gogh (qui y a séjourné), l’Église de Wasmuël, des espaces verts («Les jardins frémissent / Anarchie des feuilles mortes / Le temps vire à l’ocre»), des scènes de rues («Babillage informe / Rythme des seins sous la blouse / La voix chante et berce.»). Et enfin, retour à la case départ. Des mots pour imaginer et rêver.

Laurent Robert, Métro Stalingrad (Édilivre)
 

 

Sorties de presse de nos anciens - printemps 2015
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