La traduction dans l'Antiquité

Traducteurs romains

De nombreuses variantes du uertere trouveront place dans de la littérature latine fortement influencée par sa «grande sœur» de Grèce. La matière est tellement abondante qu’il est impossible d’en suivre tous les développements à travers toute la latinité. Les comiques romains suivirent cette voie, même si le jugement est rendu difficile à cause de la perte de beaucoup de modèles grecs. La découverte d’un fragment de la pièce de Ménandre, Dis exapaton («celui qui trompe deux fois»), qui servit de modèle aux Bacchides de Plaute, a confirmé l’idée que l’on s’était faite du travail de Plaute, qui adapte librement son prédécesseur grec. On peut dire la même chose d’Ennius et d’Accius, l’un et l’autre «traducteurs» d’Euripide.

buste de Cicéron

Lorsque Cicéron traduisit, dans sa jeunesse, les Phénomènes d’Aratos de Soles (IIIe s. av. J.-C.), il s’ingénie à rendre les vers secs de l’original de façon plus «colorée» en sacrifiant souvent les aspects scientifiques et la terminologie technique.

 

 

Cicéron a traduit et publié plusieurs dialogues de Platon, l'Economique de Xénophon, les Phénomènes et les Prognostics d'Aratos. Des parties de ces traductions ont été conservées et on en retrouve des citations chez des grammairiens du IVe siècle.

 

 

 

 

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